Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare
On l'aura tous compris, le film catastrophe de fin du monde se transforme ici en comédie romantique de la dernière chance.
À quelques jours de la pulvérisation de la planète par des astéroïdes, la population vaque à ses dernières activités dans la joie et la bonne humeur, ou presque. Derniers dîners entre amis, derniers pique‑nique en famille, dernières virées pour embrasser les siens… Rien d'exceptionnel, à ceci près que tout est permis : ne plus aller travailler, boire et manger comme jamais, aimer sans restriction.
La belle vie, sauf pour Dodge (Steve Carell), qui vient coup sur coup d'apprendre que son épouse le quitte et qu'il a loupé la femme de sa vie à cause d'une banale histoire de courrier. La faute à sa voisine Penny (Keira Knightley), être lunaire et poétique. Alors que les astres sont prêts à se télescoper, deux électrons se repoussent et s'attirent dans une ultime trajectoire…
Film d'ambiance mélancolique avant tout, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare ne fera pas pleurer dans les chaumières, mais parfois sourire. Steve Carell et Keira Knightley font ce qu'ils peuvent pour pimenter cette histoire d'amour à contre‑temps et qui finira mal, forcément.