The Thing
La jeune paléontologue Kate Lloyd et une équipe de scientifiques partent en Antarctique rejoindre des scientifiques norvégiens qui ont localisé un vaisseau de nature extraterrestre, emprisonné dans la glace depuis plus d’une centaine d’années. Sur place, l'aventure tourne au cauchemar (et à la boucherie) quand la « Chose », qui vit à l'intérieur du vaisseau, se réveille.
À défaut d’être un film réussi, cette préquelle du film de John Carpenter (cliquez sur The Thing pour y accéder) est un véritable cas d’école dont il est possible de tirer au moins deux enseignements majeurs qui devraient figurer en bonne place dans les bureaux de quasiment tous producteurs américains. Un : les images de synthèse ne sont jamais aussi percutantes que des effets spéciaux réalisés en vrai. Deux : il est difficile, voire impossible, de refaire un film culte (une volonté malheureusement récurrente, bien souvent synonyme d’un manque flagrant d’imagination de la part des scénaristes).
Bref, cette pale copie bardée d'effets numériques reproduit bien mal les situations magistralement mises en scène dans le film original, et pire que tout, ne procure pas le moindre frisson, alors que son aîné conserve aujourd’hui encore toute sa capacité à faire peur. Ajoutez à cela une distribution insipide au milieu d’un ensemble qui finalement n’a qu’une seule vertu : donner furieusement envie de nous replonger dans l’original, et de ne pas se laisser berner par cette « chose ».