Transformers 3, la face cachée de la Lune 3D
Les Decepticons ne sont toujours pas morts. Et maintenant que les Autobots collaborent avec les humains au grand jour, leur machiavélisme n'a plus de limite. Cette fois, grâce à une sombre histoire d'arche et de piliers perdus, leur plan prévoit purement et simplement « d'aspirer » leur monde pour le greffer sur notre planète. Rien que ça.
Heureusement, Sam (Shia LaBeouf, de plus en plus à l'aise dans son rôle d'antihéros au bord de la crise de nerfs), sa nouvelle fiancée (Rosie Huntington‑Whiteley, petite Cameron Diaz en puissance) et ses potes les Autobots vont s'allier une fois de plus à l'armée pour contrer la menace ennemie qui a pris naissance dans les sous‑sols de Tchernobyl avant de venir s'abattre sur les gratte‑ciel de New York.
Dans la continuité des deux précédents opus pour la débauche de moyens impressionnants au service d'une histoire sans fin (voir Transformers, Transformers 2, la revanche), Transformers 3, la face cachée de la Lune instaure cette fois une petite nouveauté en incrustant à un scénario acadabrantesque des images réelles de la conquête spatiale, avec reconstitution Seventies à souhait et détournement des premiers pas de l'homme sur la Lune. Un mélange des genres plutôt bien vu qui a pour but de nous dévoiler les « vraies » raisons cachées des voyages dans l'espace, censées justifier ce qui s'apprête à nous être montré plus de deux heures durant…
Passé cet effet amusant et assez déboussolant de vraies/fausses révélations (avec apparition du vrai Buzz Aldrin à la clé), le film embraie gentiment sur la partie comédie (plutôt hilarante, il faut l'avouer), avant de changer de braquet une dernière fois et de livrer sa séquence la plus attendue (dans tous les sens du terme), soit la confrontation Decepticons Vs Autobots dans un grand fracas de tôle froissée.
Très impressionnante visuellement (mélange d'effets spéciaux et de prises de vues réelles), cette dernière partie est aussi celle que nous aurions aimée voir raccourcie d'une bonne vingtaine de minutes. Toujours en plein trauma post‑11 septembre, Michael Bay lance ses troupes armées à l'assaut de buildings cassés en deux, bombardés par des ennemis venus du ciel. L'image que l'on retiendra : ces jumpers sautant des immeubles pour, cette fois, surprendre l'adversaire dans son élément…