Spartacus, le sang des gladiateurs saison 1
Spartacus (Andy Whitfield), valeureux guerrier thrace, est trahi par un ambitieux général romain. Réduit en esclavage, il va devoir devenir gladiateur s’il veut espérer un jour revoir sa femme. Au sein de l’école de combat, l’infâme Batiatus (John Hannah) et son impitoyable épouse Lucretia (Lucy Lawless) vont lui rendre la tâche bien difficile !
Cinquante ans après le film culte de Stanley Kubrick, voici une variation TV érotico‑trash des aventures du légendaire gladiateur Spartacus. Treize épisodes d’une rare violence et d’un érotisme sulfureux, qui explosent en mille morceaux les derniers piliers de la censure puritaine télévisuelle américaine. À la production : Robert Tapert et un certain Sam Raimi.
Dans la forme, Spartacus se veut très proche de 300 de Zach Snyder ou Sin City de Roberto Rodriguez. Sur le fond, dès les cinq premières minutes, le ton est donné : deux gladiateurs s’affrontent dans une arène au cours d'un combat fratricide, où les gerbes de sang giclent par galons au ralenti. Une autre scène moite et torride dévoile un homme et une femme en train de faire l'amour, intensément. Aucun détail anatomique des deux participants ne nous échappe. Puis, ce sont bientôt des tsunamis d’hémoglobine qui traversent l'écran, agrémentés de séquences érotiques frénétiques à faire passer les scènes les plus sulfureuses de Basic Instinct pour des séminaires ecclésiastiques !
C’est bien simple, à un moment ou un autre, tous les comédiens de Spartacus apparaissent nus, de face, de dos, en diagonale… Même la Néo‑Zélandaise Lucy Lawless, ex‑Xena la guerrière qui tient le rôle‑clé de Lucretia, donne de sa personne. Entre quatre scènes de sexe et cinq de combats en moyenne par épisode, il arrive quand même aux personnages d’éructer des lignes de dialogues. Ce qui, au fil des épisodes, très moyens au départ puis bien meilleurs, laisse entrevoir une bonne histoire et des enjeux prenants. À suivre.