Green Lantern
Aux commandes de cette nouvelle adaptation d’un DC Comics (créé en 1940), on retrouve Martin Campbell, réalisateur solide et tout terrain du cinéma d’action hollywoodien, à qui on doit notamment le très bon Casino Royal, Le masque de Zorro ou encore Hors de contrôle.
Au programme ici : un super‑héros en plein apprentissage (Ryan Reynolds, sorte de clone de Ben Affleck), une soubrette à laquelle il va déclarer son amour (savoir voler en tenue moulante émeraude, ça aide), un super méchant qui est aussi un prétendant, un traumatisme d’enfance (notre super‑héros a vu son père se crasher en avion) et des déluges d’effets spéciaux numériques, à commencer par l’atroce séquence d’ouverture qui engage plutôt mal un film, pourtant esthétiquement honorable.
L’histoire en deux mots : au sein de l’univers, le corps des Green Lantern veille sur l’ordre intergalactique, assurant paix et justice sur les différentes planètes qui le composent. Mais un jour, Parallax, un ancien sage des Green Lantern, menace de détruire cet ordre et la Terre en particulier. Hal Jordan, un pilote un peu dilettante, est alors choisi comme nouvelle recrue. On s’en doute, il aura fort à faire.
Si les super‑héros de la licence Marvel n’en finissent plus de faire l’objet d’adaptations pas toujours heureuses, DC Comics (Batman et Superman) commence à lever le voile sur des personnages moins connus. Et le résultat tient plutôt la route. Le film prend son temps, développe ses personnages, et Campbell ne nous assomme pas de séquences d’action illisibles. Il livre même un divertissement sympathique.