par Carina Ramon
04 novembre 2011 - 16h54

Limitless

année
2011
Réalisateur
InterprètesBradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish, Andrew Howard, Johnny Whitworth
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Un écrivain en panne d'inspiration vivant reclus dans un appartement miteux tombe sur une drogue surpuissante appelée NZT, capable de décupler les capacités intellectuelles et de faire appel aux fameux 80% de notre cerveau non utilisés. Eddie Morra (Bradley Cooper, Very Bad Trip, convainquant) devient ainsi en l'espace de quelques semaines à peine un auteur reconnu et une huile de Wall Street, engendrant les billets verts et récupérant au passage son ex‑petite amie. Et de un, les femmes seraient vénales. Et de deux, se droguer, ça ferait gagner de l'argent. Jusqu'ici, difficile de corroborer la thèse douteuse de Limitless.

Mais le film ne cesse de surprendre, dans son traitement d'image d'abord (ambiance brute et crue pour les phases sans les fameuses pilules magiques, lumineuse et fluide avec le NZT), ensuite, dans ses rebondissements et changements de braquets incessants. Aux limites de la science‑fiction, du film de gangsters (les bad guys aussi veulent s'élever sur l'échelle sociale) et du thriller (quand son stock diminue, il suffit de piquer celui du voisin), Limitless pose au final une question pas si bête : à quoi serions‑nous prêts pour devenir plus intelligents ? Visiblement à tout.

Bancal, parfois borderline et trop facile (De Niro nous replisse les yeux à tout bout de champ), Limitless, littéralement porté par Bradley Cooper, parvient finalement à nous emporter dans son trip pas si bad que cela.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
19/10/2011
image
BD-50, 100', toutes zones
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français Audio 3D (écoute au casque)
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
8
10
image
Deux types de caméra et deux photographies différentes pour deux « états » opposés (comprendre avec ou sans drogue). Limitless explore ainsi visuellement les changements « d'humeur » de notre héros, tout en faisant appel à divers procédés graphiques appuyant ses capacités hors normes (incrustations, split screen…). Le résultat a le mérite de sortir de l'ordinaire et même de nous surprendre. Un ensemble plutôt bien maîtrisé, pointu, dénué de défauts et parfaitement rendu ici.
8
10
son
Là encore, on est surpris par l'impact des graves, la présence des surrounds et la respiration avant‑arrière. Le film fait le forcing et balance même pas mal pour le genre (attention, on est loin du film d'action classique). N'empêche, on apprécie la densité et la précision de la VO DTS‑HD Master Audio 5.1, son côté presque velu et rude. En français, on approche le même résultat sans l'atteindre tout à fait pour cause de dynamique moindre.
3
10
bonus
- Making of en HD (11')
- Focus sur le personnage d'Eddie Morra en HD : ses costumes, sa personnalité (4')
- Fin alternative (6')
Une fin alternative pas si différence de celle du film, un petit module sur le travail autour de la personnalité du personnage principal, et surtout un court mais sympathique making of dévoilant l'urgence du tournage (44 jours, pas un de plus), notamment en plein New York avec des prises de vues captées sur le vif, au beau milieu des passants.
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