- Très belle musicalité
- Dynamique et précis
- Excellente spatialisation
- Modes DSP, mode Scenes et calibrage YPAO
- Upscaling 1 080p et Quad HD
- Passerelle audio UPnP (DLNA) et affichage des pochettes
- Connectique complète
- Pas de service en ligne sauf l'accès aux Webradios
- Traitement vidéo non paramétrable
- Pas d'entrée analogique 7.1
- Pas de Bass-Managment
- Amplification non désactivable (en utilisation pré‑amplificateur)
Pour notre premier test de la nouvelle gamme 2012 des amplificateurs Avantage du constructeur japonais, notre choix s'est porté sur la référence la plus abordable, l'amplificateur 7.2 Yamaha RX‑A820 Aventage. Toujours aussi intéressant en termes de fonctionnalités, ce modèle n'est autre que le grand frère du Yamaha RX‑V773 déjà testé dans nos colonnes (cliquez pour découvrir le banc d'essai de la rédaction d'AVCesar.com), avec 5 W de puissance supplémentaire, des entrées HDMI et une interface RS‑232 supplémentaires.
Mais il se distingue surtout par une construction orientée « audiophile », illustrée par un châssis robuste H‑Shape exclusif à la firme, proposant un cinquième pied en son centre. Ce dernier offre une meilleure stabilité pour réduire les vibrations (technologie A.R.T. Wedge). On note aussi une trappe avant solide, montée sur vérins hydrauliques, avec des boutons de volume et de sélection de sources costauds. La finition est toujours aussi soignée avec une vitre fumée placée sur le haut de la façade et l'afficheur. Comme toujours, la qualité de fabrication reste clairement un point fort des amplificateurs Yamaha par rapport à nombre de leurs concurrents.
Le Yamaha RX‑A820 Aventage remplace donc le Yamaha RX‑A810 Aventage apparu dans les magasins en 2011. Il en reprend les caractéristiques avec quelques fonctions supplémentaires comme la compatibilité AirPlay, l'Upscaling Quad HD et la compatibilité 4K/Quad HD. L'AirPlay est même à l'origine de la hausse du prix indicatif, désormais affiché à 1 099 euros. Il délivre une puissance de 7 x 100 watts sous 8 ohms (deux canaux pilotés) et permet d'alimenter jusqu'à deux caissons de graves. Ceux qui possèdent une configuration avec cinq enceintes peuvent donc opter pour une éventuelle paire d'enceintes Presence avant (en complément des frontales), afin de profiter du célèbre mode Cinema DSP HD3 pour l'ajout d'effets verticaux, une image sonore réhaussée et des voix à hauteur d'un potentiel écran de projection. Autre point intéressant, ce mode DSP permet dorénavant de simuler des enceintes Presence virtuelles et il est, de plus, fonctionnel sur les formats audio HD (DTS‑HD et Dolby TrueHD). À noter, si ce DSP remplace avec bonheur le traditionnel Dolby Pro Logic IIz, le Dolby Pro Logic IIx est en revanche bien présent. Le Yamaha RX‑A820 Aventage permet aussi d'opter pour de nombreuses possibilités de configuration d'enceintes, avec ou sans l'association d'un amplificateur externe, sans oublier la possibilité de bi‑amplifier les frontales. En effet, il propose une gestion intelligente d'assignation d'un amplificateur de puissance, afin de lui déléguer l'amplification des enceintes Frontales, Presence, Surround Back ou zone 2.
Afin d'exploiter au mieux l'acoustique de la pièce d'écoute, le Yamaha RX‑A820 Aventage propose le fameux calibrage automatique YPAO‑R.S.C. (Reflected Sound Control). Il s'agit d'une version plus performante du YPAO que nous avions déjà trouvé très convaincante, avec contrôle de la réflexion du son, en plus des habituelles corrections et mesures sur plusieurs points d'écoute. De surcroît, il propose trois égalisations types capables de répondre aux goûts d'un maximum d'utilisateurs : Plat (toutes les enceintes auront la même réponse), Avant (les deux enceintes principales font référence) ou Naturel (avec atténuation des aigus).
Bien sûr, une égalisation manuelle permet de réaliser des modifications à sa guise via une interface graphique plutôt réussie. Si l'on ajoute à cela les dix‑sept modes DSP mis à disposition, autant dire qu'il est difficile de ne pas trouver son bonheur. Par contre, à savoir, l'égaliseur ne gère pas le canal de grave et il n'est pas possible d'appliquer une valeur de crossover (pour optimiser le recoupement avec le caisson en termes de réponse en fréquence) différente sur chaque canal. Le même crossover sera donc appliqué à tous les canaux. Exit aussi la gestion de l'orientation des enceintes comme sur la référence Yamaha RX‑A3020 Aventage.
On retrouve l'interface graphique du Yamaha RX‑A810 de l'année dernière et du Yamaha RX‑V773 de cette année, très soignée, en couleur et affichée en surimpression sur l'écran du téléviseur. Et c'est tant mieux tant elle s'avère ergonomique, fun et simple d'utilisation. Cet OSD permet d'accéder à un nombre de réglages et de fonctionnalités impressionnant ! Citons par exemple les nombreux DSP (dix‑sept au total), les modes Scènes programmables et les fonctionnalités réseau, sans oublier (évidemment) le décodage des pistes audio HD. À savoir, la procédure de mise à jour est automatique (il suffit de valider, ou pas, la proposition de mise à jour), depuis la gamme Aventage 2011.
On peut accéder à des milliers de Webradios, lire ses fichiers audio sur clé USB (malheureusement, le NTFS n'est toujours pas géré, seul le Fat32 est accepté) avec la prise en charge des fichiers Flac (96 kHz maxi), WMA, Wav, LPCM, MP3, Ogg. La lecture streaming de ces formats audio depuis un ordinateur ou un disque dur Nas via la fonction passerelle audio UPnP (DLNA) est aussi de mise. Également toujours au programme, la capacité d'accueil des smartphones et tablettes iOS sur le port USB Host pour profiter de leur contenu directement en numérique. Enfin, on peut aussi prendre le contrôle total de l'appareil depuis un ordinateur via une interface réseau très complète.
Au niveau composants, on retrouve bien sûr les performants convertisseurs Burr‑Brown capables de gérer la conversion du signal PCM, mais aussi du DSD (SACD), en analogique, plus un circuit de réduction du jitter. La section vidéo reste identique à celle du Yamaha RX‑A810, excepté l'arrivée de l'Upscaling Quad HD/4K bien sûr. On compte huit entrées HDMI CEC 1.4 (dont une en façade) transparentes au Deep Color, xvYCC et 1 080p/24 (Auto LipSync</span> désactivable) plus deux sorties HDMI dont une dotée de la fonction ARC. Le traitement vidéo est donc toujours géré par un processeur propriétaire assez basique en charge d'un Upscaling 1 080p et 2 160p, un désentrelacement et un détecteur de cadences performants, mais dépourvu de réglages vidéo de colorimétrie ou d'éventuels filtres d'accentuation des contours.
Terminons cette présentation par la suite de la connectique, très complète, abstraction faite l'absence regrettable d'une entrée analogique 7.1. En plus des connecteurs HDMI déjà évoqués, on trouve deux YUV, quatre Composite (plus une cinquième en façade), une entrée Phono et quatre entrées stéréo RCA (assignables par l'OSD). Enfin, du côté de l'audio numérique : deux entrées coaxiales et deux optiques sont au programme. Du côté des sorties, là encore, c'est très complet. Outre les deux sorties HDMI déjà connues, on remarque deux sorties audio stéréo RCA dont une pour la zone 2. À signaler également deux sorties vidéo Composite dont l'une d'elles associée à une sortie analogique stéréo RCA plus une sortie YUV. Mais le plus intéressant au niveau des connecteurs analogiques reste la présence d'une sortie multicanal Pre‑Out 7.2. Le port USB disposé à l'arrière, intitulé DC Out, permet d'accueillir la borne Wi‑Fi optionnelle Yamaha YWA‑10 commercialisée à 129 euros. À l'arrière toujours, s'ajoutent une prise Trigger 12V et un port Ethernet, sans oublier un récepteur (entrée/sortie) IR. En façade, on note un port USB Host, une entrée pour le micro de mesure et une sortie casque 6.5 mm et les entrées auxiliaires (Composite/RCA stéréo). Vous l'aurez remarqué, point d'entrées S‑Vidéo…
Côté haut‑parleurs, avec neuf paires de borniers, il est donc aisé de choisir toutes sortes de configurations selon ses envies (cf. plus haut), sachant que l'amplificateur est capable d'amplifier seulement sept canaux (deux paires de borniers sont assignables pour les utiliser en zone 2, Surround Back, bi‑amplification ou pour des enceintes Presence).
- référence Yamaha RX-A820
- type amplificateur 7.2
- agrément THX non
- décodage Dolby TrueHD et DTS‑HD
- paramétrage automatique par micro oui
- puissance 7 x 100
- préampli oui
- entrées 8 entrées HDMI (v1.4), 2 entrées YUV (RCA), entrées audio et vidéo (5 audio et 5 vidéo), sans entrée multicanale, phono (MM), entrées numériques (2 optiques et 2 coaxiales)
- sorties 2 sorties HDMI (v1.4), 1 sortie YUV (RCA), sorties audio et vidéo (2 composite), sortie préampli (7.2), 1 sortie Trigger, 1 prise secteur
- autres 1 port USB Host, 1 port Ethernet, 1 port RS‑232
- prises de façade 1 entrée HDMI, 1 entrée audio, 1 entrée vidéo, 1 sortie casque
- multimédia MP3, WMA, AAC, Flac, Alac, DSD, AIFF, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Airplay, Webradios
- compatibilité audio 17 modes DSP, écoute au casque (Mode Silent Cinema), Dolby Pro Logic IIx, DTS-Neo, Dolby Digital oui, DTS, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS‑HD, DTS:X
- traitement audio gestion dynamique du volume (propriétaire Volume), égalisation automatique par micro (paragraphique), nombre de mesures au micro (multiple), égalisation manuelle (paragraphique), gestion onde stationnaire, gestion phase acoustique, gestion réverbération
- traitement vidéo transparence au xvYCC, transparence au Deep Color, transparence au 1 080p/24, Upscaling vidéo (1 080p), Gestion du zoom 16/9 à partir de sources SD 4/3 (basique), LipSync manuelle (jusqu'à 500 ms), Auto LipSync
- fonctions pilotage via IP, OSD (français, couleur, via HDMI), télécommande universelle (préprogrammée), Multiroom, CEC, ARC, Tuner FM, tuner DAB/DAB+
- dimensions l. 435 x h. 171 x p. 369 mm
- poids 10,8 kg
Sur sa route, le Yamaha RX‑A820 Aventage croise de beaux spécimens comme l'Onkyo TX‑NR717, doté lui aussi d'un Upscaling Quad HD/4Ket ‑surtout‑ d'un très bon traitement vidéo sous la responsabilité d'un processeur Marvell, un poil plus de puissance, mais pas de certification AirPlay. On trouve également dans les parages le Denon AVR‑2313 équipé de l'AirPlay, de la fonctionnalité passerelle audio UPnP (DLNA), d'un Upscaling 1 080p et Quad HD/4K signés Analog Device AVD8003, d'une puissance assez similaire (5 W de plus), d'une connectique tout aussi complète et d'une correction acoustique gérée par le traitement Audyssey MultEQ XT (Pro Ready). Mais il faut aussi mentionné le Pioneer SC‑2022 avec AirPlay, AirJam, amplification Class D très puissante et dynamique, compatibilité DLNA, système de calibration Acoustique MCACC et Upscaling 1 080p au programme (pas d'Upscaling Quad HD/4K). Enfin, citons également le Cambridge Audio 551R, dénué de toute fonction, mais doté d'une qualité musicale exceptionnelle et d'une grosse dynamique.
- référence Yamaha RX-A820
- type amplificateur 7.2
- agrément THX non
- décodage Dolby TrueHD et DTS‑HD
- paramétrage automatique par micro oui
- puissance 7 x 100
- préampli oui
- entrées 8 entrées HDMI (v1.4), 2 entrées YUV (RCA), entrées audio et vidéo (5 audio et 5 vidéo), sans entrée multicanale, phono (MM), entrées numériques (2 optiques et 2 coaxiales)
- sorties 2 sorties HDMI (v1.4), 1 sortie YUV (RCA), sorties audio et vidéo (2 composite), sortie préampli (7.2), 1 sortie Trigger, 1 prise secteur
- autres 1 port USB Host, 1 port Ethernet, 1 port RS‑232
- prises de façade 1 entrée HDMI, 1 entrée audio, 1 entrée vidéo, 1 sortie casque
- multimédia MP3, WMA, AAC, Flac, Alac, DSD, AIFF, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Airplay, Webradios
- compatibilité audio 17 modes DSP, écoute au casque (Mode Silent Cinema), Dolby Pro Logic IIx, DTS-Neo, Dolby Digital oui, DTS, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS‑HD, DTS:X
- traitement audio gestion dynamique du volume (propriétaire Volume), égalisation automatique par micro (paragraphique), nombre de mesures au micro (multiple), égalisation manuelle (paragraphique), gestion onde stationnaire, gestion phase acoustique, gestion réverbération
- traitement vidéo transparence au xvYCC, transparence au Deep Color, transparence au 1 080p/24, Upscaling vidéo (1 080p), Gestion du zoom 16/9 à partir de sources SD 4/3 (basique), LipSync manuelle (jusqu'à 500 ms), Auto LipSync
- fonctions pilotage via IP, OSD (français, couleur, via HDMI), télécommande universelle (préprogrammée), Multiroom, CEC, ARC, Tuner FM, tuner DAB/DAB+
- dimensions l. 435 x h. 171 x p. 369 mm
- poids 10,8 kg
Avant d'aller plus loin, précisons une chose : le Yamaha RX‑A820 a beau être situé immédiatement au‑dessus du Yamaha RX‑V773 en termes de hiérarchie de gamme et apparaître comme son grand frère comme nous l'avons déjà mentionné en début de ce test, ils sont cependant très différents. Pour les avoir comparé l'un après l'autre, nous pouvons affirmer que, même si leurs caractéristiques sont très proches, celui siglé du label Aventage offre des capacités clairement supérieures au niveau de la musicalité et de la dynamique.
À force de tests réalisés depuis des années, nous connaissons bien les amplificateurs Yamaha, et si ce spécimen RX‑A820 Aventage s'inscrit parfaitement dans la lignée de ses prédécesseurs, notamment sur le plan de l'ergonomie avec des fonctionnalités intéressantes, stables, et réellement efficaces, la section pré‑amplification est du même tonneau. Sans nul doute parmi ce qu'il se fait de mieux actuellement sur le marché, tant au niveau de musicalité, de spatialisation que des différents DSP réellement très efficaces. Son amplification, pas des plus puissantes par rapport à l'offre du marché, suffit néanmoins largement en utilisation Home Cinéma ou Hi‑Fi pour se fâcher avec les voisins. Et si, pour les amateurs exigeants, disposant par exemple d'une salle dédiée spacieuse ou d'enceintes difficiles à gérer, souhaitant davantage de vigueur, de dynamique et de fermeté sur des graves toutefois très profonds, il est toujours possible de lui associer un amplificateur de puissance externe pour permettre alors au Yamaha RX‑A820 Aventage de briller de mille feux. C'est bien‑là une des forces de la plupart des amplificateurs audio‑vidéo de la marque, une évolutivité savante autorisant, si besoin, le bénéfice d'une amplification ultime et prestigieuse proposée par d'autres constructeurs audio tout en restant dans l'univers sonore Yamaha.
Retour donc sur la pré‑amplification, un modèle du genre : les convertisseurs Burr‑Brown proposent une gamme dynamique très intéressante, des aigus précis à l'image sonore riche en détails, un très bel équilibre tonal, un son limpide, des médiums nuancés, appuyés par une belle assise dans les graves. Les dialogues sont précis et soutenus, ils se détachent parfaitement de la scène sonore ambiante avec la possibilité de les renforcer, ou même de les rehausser à hauteur d'écran. Mais le plus frappant chez Yamaha, c'est cette superbe spatialisation proposée par leurs amplificateurs : une véritable bulle sonore pour une immersion fabuleuse du spectateur au cœur des films.
Un autre aspect est très appréciable sur les amplificateurs Yamaha, leur ergonomie. Tout a été soigneusement étudié pour simplifier leur calibrage et leurs réglages, mais aussi pour faciliter leur usage au quotidien. Citons par exemple la touche Option permettant d'intervenir rapidement sur des fonctions essentielles et quasi‑récurrentes : rehaussement des dialogues, activation/désactivation du mode Cinema DSP 3D ou autres DSP ou encore du DRC, accès au traitement vidéo, aux réglages de tonalités, au volume du caisson de basses, sélection d'un mode Scène en fonction de la source utilisée, etc. À noter aussi, un protocole CEC merveilleusement efficace avec une télécommande d'emblée en phase avec notre lecteur Blu‑Ray pour en prendre le contrôle sans besoin de la programmer.
C'est vrai, comparé à d'autres matériels proposés en magasins, le Yamaha RX‑A820 Aventage n'est pas le plus fonctionnel de sa génération, mais les fonctions proposées sont vraiment intéressantes, avec certaines technologies exclusives. Citons, par exemple, la correction acoustique YPAO‑R.S.C aux résultats très cohérents (même si des corrections sont parfois nécessaires et que le caisson de grave n'est pas géré) et un accès aux Webradios vTuner bien pensé. Tout comme l'OSD et la lecture audio via USB, ou la fonction passerelle audio/photo UPnP (DLNA) avec affichage des informations ID3Tag : logos, pochettes d'albums, tags et contrôle de lecture. On regrette par contre l'absence de lecture des fichiers Flac 5.1 ou 192 khz/24 bits et de la gestion NTFS.
Il est même possible de connecter directement un iPhone/iPod/iPad sur le port USB pour profiter de son contenu. Bien sûr, on remarque le support d'applications iOS et Android, dont la fameuse AV Controller pour piloter les amplificateurs Yamaha. Sans oublier les très nombreuses configurations d'enceintes possibles : 5.1, 7.1, 7.2, avec ou sans enceintes de type Presence, bi‑amplification, possibilité d'exploiter un amplificateur de puissance externe via la sortie Pre‑Out 7.2 (voir plus haut), ou encore une gestion multiroom zone 2 et, enfin, la possibilité de simuler des enceintes Presence frontales. Un mot également sur la fonction AirPlay, excellemment intégrée avec le transfert audio sans perte depuis un iPad ou un iPhone, mais aussi une interface dédiée autorisant l'affichage du contrôle de lecture, les tags et les pochettes d'albums ou encore le streaming de la bande‑son d'un film ou d'un jeu.
Le circuit vidéo propose l'essentiel, soit un Upscaling 1 080p très satisfaisant pour améliorer les DVD. Nous avons également eu la chance de tester l'Upscaling Quad HD avec un vidéoprojecteur Sony VPL‑VW1000ES (accéder au test en cliquant sur le lien). La présence de celui‑ci, en plus de la transparence des connecteurs HDMI aux Quad HD/4K, sont intéressants pour la pérennité de l'amplificateur lorsque les diffuseurs compatibles seront disponibles et surtout plus accessibles. Mais il faut avouer que le résultat de l'Upscaling est assez basique. Le traitement Quad HD proposé par le vidéoprojecteur grâce au processeur Reality Creation est bien plus performant. On peut encore citer un désentrelacement de qualité, utile pour les possesseurs de Box TV, et surtout, aucune dérive, saccade ou autre problème constaté sur le transfert d'un signal vidéo Blu‑Ray 1 080p/24.
Pour conclure, nous pouvons donc affirmer haut et fort que le Yamaha RX‑A820 Aventage nous a procuré bien des satisfactions : utilisation agréable, fonctionnalités intéressantes, ergonomie, qualité de fabrication, musicalité et performances Home Cinéma/Hi‑Fi sans oublier un traitement audio complet et efficace. On regrette l'absence d'entrée analogique 7.1 et une amplification un poil juste pour un local d'écoute volumineux ou en présence d'enceintes difficiles. Mais, pour ce genre de (rares !) configurations, il reste la possibilité de raccorder un amplificateur de puissance externe costaud. Et là, d'impressionante l'expérience Home Cinéma/Hi‑Fi devient tout simplement extraordinaire !