- Huit entrées HDMI compatibles 3D/4K
- Neuf canaux d’amplification puissants
- Mode passerelle audio UPnP (DLNA)
- Système de correction de pièce très efficace
- Bonnes performances sonores (dynamique, précision) en multicanal comme en stéréo
- Entrée USB iPhone/iPod/iPad
- AirPlay, Webradios
- Logiciel de contrôle Androïd et iOS encore meilleur que l’année dernière
- Absence d’un scaler Ultra HD
- Une seule entrée analogique stéréo RCA
- Télécommande d’origine sans âme et non rétro‑éclairée
Dans sa stratégie de reconquête du Home Cinéma, Pioneer a fait très fort ces dernières années en proposant des amplificateurs audio‑vidéo toujours plus complets et affichant des rapports qualité‑prix particulièrement intéressants. Le nouveau Pioneer SC‑LX56 3D Ready, première modèle de la gamme haute du constructeur japonais, semble emprunter la même voie à travers une fiche technique digne d’un porte‑drapeau, et toujours plus de canaux d’amplification pour parer à toutes les situations.
Construit sur une base complètement différente de celle de son prédécesseur SC‑LX55, le Pioneer SC‑LX56 hérite d’abord d’une configuration 9.2 (au lieu de 7.2 pour le SC‑LX55) et surtout de l’amplification Class D que nous avions trouvée si convaincante sur le haut de gamme Pioneer SC‑LX85 l’année dernière (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com). Le nouveau venu propose ainsi 9 x 170 W sous 6 ohms, certifiés THX Select2 Plus, et surtout, grâce à l’excellent rendement de ces modules, près de 720 watts simultanés, ce qui promet une meilleure tenue des basses au cœur des scènes d’action, tout en préservant la précision dans le haut du spectre. Pour profiter de cette belle énergie, le Pioneer SC‑LX56 adopte huit entrées HDMI 1.4a, dont une en façade, compatibles 3D et 4K Pass‑Through (voir explication plus bas), CEC, xvYCC, Deep Color (sur 36 bits), MHL et Auto LipSync… Ouf !
Elles sont associées à un processeur vidéo capable d'un Upscaling et désentrelacement d'un signal vidéo analogique ou numérique SD en 1 080p/24, mais aussi d’appliquer de nombreux réglages vidéo pour améliorer tous types de signauxl. Les plus attentifs auront noté l’absence d’Upscaling 4K/Quad HD, mais le Pioneer SC‑LX56 reconnaît ces signaux et les laisse transiter vers le diffuseur, c’est bien l’essentiel. On dispose également de deux sorties HDMI, dont une ARC, pour faciliter le raccordement simultané d’un téléciseur LCD/plasma et d’un vidéoprojecteur, ou adresser deux pièces différentes.
Côté son, en marge de ses quatre entrées audio numériques ‑deux optiques et deux coaxiales‑ on remarque le recul évident de l’analogique, ici représenté par une seule paire de RCA assignable. Un signe des temps qui impressionne les plus anciens à la rédaction sans provoquer de réaction particulière chez les cinéphiles (nos jeunes journalistes) qui disposent par ailleurs des dernières technologies en matière de décodage et de processing, avec pas moins de quinze modes DSP !
Le Pioneer SC‑LX56 est équipé de tous les décodeurs audio multicanaux HD, DTS‑HD et Dolby TrueHD en tête, sans oublier les modes DSP Dolby Pro Logic IIz et DTS‑Neo X qui permettent un meilleur usage des neuf canaux d’amplification disponibles, même à partir d’une source analogique ou numérique 5.1, en alimentant une paire d’enceintes d’effet Wide, pour élargir la scène sonore frontale. Les entrées HDMI profitent du procédé maison PQLS pour synchroniser la sortie HDMI d’une platine Blu‑Ray Pioneer avec l’amplificateur pour éviter le fameux phénomène de jitter, sur un signal Bitstream multicanal. L’ensemble bénéficie encore du procédé maison Hi‑Bit 32, qui surréchantillonne l’ensemble des sources audio avant de les confier à des convertisseurs 192 kHz/32 bits dernier cris.
Ça tombe bien, la passerelle du Pioneer SC‑LX56 s’aligne sur celle de ses grands frères. Certifiée DLNA 1.5, AirPlay et Windows 7, elle permet de récupérer des fichiers audio stockés sur un disque dur Nas, un ordinateur, ou tout périphérique compatible UPnP, ainsi que sur les baladeurs et les tablettes de la firme à la pomme, grâce à iTunes. On peut ainsi accéder à sa bibliothèque musicale via une connexion au réseau avec ou sans‑fil, grâce à l’adaptateur Wi‑Fi Pioneer AS‑WL300 livré d’origine. Cette connexion réseau permettra également de profiter des Webradios via le service vTuner en marge du récepteur AM/FM RDS à 63 présélections et, enfin, de mettre à jour l’appareil.
Depuis la prise USB frontale spécialement étudiée pour les iPhone/iPod/iPhone ou depuis la liaison réseau, le Pioneer SC‑LX56 lit déjà en streaming la plupart des codecs audio du marché. Une mise à jour annoncée pour fin décembre y ajoutera deux nouveaux formats, l’Alac et l’AIFF, ainsi que la fonction Gapless (lecture en continu) à partir de ces derniers, en plus du Wav et du Flac.
En matière d’installation, le Pioneer SC‑LX56 reprend fort heureusement celle du reste de la gamme avec notamment le fameux logiciel de calibrage et de correction acoustique de pièce Pioneer MCACC Advanced. Ce programme, intégré, chargé de repérer et d’égaliser les enceintes du système à l’aide d’un micro fourni d’origine se distingue à la fois par une interface conviviale et une efficacité redoutable. On en profite d’autant plus en délaissant la télécommande programmable, franchement quelconque, livrée avec l’appareil pour l’application iControlAV2012 disponible gratuitement pour les smartphones et les tablettes sous iOS et Androïd. Elle donne accès à l’ensemble des fonctions à travers une interface tactile absolument géniale ! En matière de contrôle, on note au passage que le Pioneer SC‑LX56 dispose d’un port RS‑232, de deux Trigger 12V et d’une paire d’entrées/une sortie infrarouge pour faciliter son intégration dans un meuble ou au sein d'un système domotique.
- référence Pioneer SC-LX56
- type amplificateur 9.2
- agrément THX Select 2 Plus
- décodage Dolby TrueHD et DTS‑HD
- paramétrage automatique par micro oui
- puissance 9 x 150
- préampli 9.2
- entrées 8 entrées HDMI (v1.4), 2 entrées YUV (RCA), entrées audio et vidéo (1 audio et 4 vidéo), sans entrée multicanale, entrées numériques (2 optiques et 2 coaxiales)
- sorties 2 sorties HDMI (v1.4), sortie audio et vidéo (composite), sortie préampli (9.1), sortie numérique (optique), 2 sorties Trigger
- autres 1 port iPod, 1 port USB Host, 1 port Ethernet, Wi‑Fi, 1 port USB asynchrone, 1 port RS‑232
- prises de façade 1 entrée HDMI, 1 entrée vidéo, 1 sortie casque
- multimédia MP3, WMA, AAC, Flac, Alac, DSD, AIFF, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Airplay, Webradios
- compatibilité audio 15 modes DSP, écoute au casque (Phones Surround), Dolby Pro Logic IIz, DTS-Neo, HE-AAC, Dolby Digital EX, DTS‑ES, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS‑HD, DTS:X
- traitement audio Ciné Re‑EQ, gestion dynamique du volume (propriétaire Volume), égalisation automatique par micro (paragraphique), nombre de mesures au micro (unique), égalisation manuelle (graphique), gestion onde stationnaire, gestion phase acoustique, gestion réverbération, gestion X curve
- traitement vidéo transparence au xvYCC, transparence au Deep Color, transparence au 1 080p/24, transcodage vidéo (vers HDMI), Upscaling vidéo (1 080p), Gestion du zoom 16/9 à partir de sources SD 4/3 (basique), LipSync manuelle (jusqu'à 200 ms), Auto LipSync
- fonctions pilotage via IP, OSD (français, couleur, via HDMI), télécommande universelle (à apprentissage) rétroéclairée, Multiroom, CEC, ARC, Tuner FM, tuner DAB/DAB+
- dimensions l. 435 x h. 185 x p. 411mm
- poids 15,3 kg
Avec son amplification neuf canaux et ses nombreuses fonctions, le Pioneer SC‑LX56 affront non seulement des amplificateurs de la même catégorie, comme le Marantz SR7007 (presque aussi complet mais se limitant à sept canaux), le Yamaha RX‑A2020, plus puissant et plus cher, ou encore certains poids lourds de la catégorie (Denon, Sony) qui n’en font pas franchement plus sur le papier.
- référence Pioneer SC-LX56
- type amplificateur 9.2
- agrément THX Select 2 Plus
- décodage Dolby TrueHD et DTS‑HD
- paramétrage automatique par micro oui
- puissance 9 x 150
- préampli 9.2
- entrées 8 entrées HDMI (v1.4), 2 entrées YUV (RCA), entrées audio et vidéo (1 audio et 4 vidéo), sans entrée multicanale, entrées numériques (2 optiques et 2 coaxiales)
- sorties 2 sorties HDMI (v1.4), sortie audio et vidéo (composite), sortie préampli (9.1), sortie numérique (optique), 2 sorties Trigger
- autres 1 port iPod, 1 port USB Host, 1 port Ethernet, Wi‑Fi, 1 port USB asynchrone, 1 port RS‑232
- prises de façade 1 entrée HDMI, 1 entrée vidéo, 1 sortie casque
- multimédia MP3, WMA, AAC, Flac, Alac, DSD, AIFF, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Airplay, Webradios
- compatibilité audio 15 modes DSP, écoute au casque (Phones Surround), Dolby Pro Logic IIz, DTS-Neo, HE-AAC, Dolby Digital EX, DTS‑ES, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS‑HD, DTS:X
- traitement audio Ciné Re‑EQ, gestion dynamique du volume (propriétaire Volume), égalisation automatique par micro (paragraphique), nombre de mesures au micro (unique), égalisation manuelle (graphique), gestion onde stationnaire, gestion phase acoustique, gestion réverbération, gestion X curve
- traitement vidéo transparence au xvYCC, transparence au Deep Color, transparence au 1 080p/24, transcodage vidéo (vers HDMI), Upscaling vidéo (1 080p), Gestion du zoom 16/9 à partir de sources SD 4/3 (basique), LipSync manuelle (jusqu'à 200 ms), Auto LipSync
- fonctions pilotage via IP, OSD (français, couleur, via HDMI), télécommande universelle (à apprentissage) rétroéclairée, Multiroom, CEC, ARC, Tuner FM, tuner DAB/DAB+
- dimensions l. 435 x h. 185 x p. 411mm
- poids 15,3 kg
C’est clair. Pioneer maîtrise parfaitement son sujet en matière d’amplificateurs audio‑vidéo. C'est dit. Sans être une réelle surprise vu la qualité des dernières créations du constructeur japonais, le Pioneer SC‑LX56 en est une nouvelle preuve flagrante en s’alignant quasiment sur les performances du haut de gamme Pioneer SC‑LX85 apparu l’année dernière. Certes, l’appareil est moins puissant et offre moins d’entrées, notamment analogiques, mais pour le reste, on est en présence d’un nouveau champion du rapport qualité‑prix.
En premier lieu, on salue une nouvelle fois l’efficacité du programme d’installation et de correction acoustique de pièce MCACC dont la dernière version est redoutablement performante. Non seulement les réglages automatiques se révèlent presque toujours pertinents, mais l’application iControlAV2012 permet d’affiner facilement et finement le résultat en fonction de la situation ‑et de la bande‑son‑ que l’on aurait tort de s’en priver. Cette fameuse application, encore perfectionnée cette année, offre au Pioneer la meilleure interface utilisateur du moment, en autorisant une exploitation toujours plus poussée des nombreuses possibilités de l’appareil, en toute convivialité. Pour l’instant, la concurrence n’est tout simplement pas au niveau.
D’autant que cette facilité d’utilisation et d’accès s’adosse à de réelles qualités audio‑vidéo. La partie pré‑amplification/processeur peut compter sur un décodage précis et fluide, bien aidé par des convertisseurs N/A (numérique‑analogique) très performants. On profite donc dans de très bonnes conditions des fichiers audio HD Flac ou des Webradios, ou tout simplement d’un CD audio lu par un lecteur Blu‑Ray/DVD. Le Pioneer SC‑LX56 développe une puissance largement suffisante pour se faire plaisir sur une grande variété d’enceintes, aussi bien sur de la musique que sur un film à sensations. Grâce à sa capacité à délivrer beaucoup d’énergie sur tous ses canaux simultanément, ce Pioneer démontre des capacités dynamiques hors du commun dans sa catégorie, tout en se montrant étonnamment doux et nuancé pour une modèle Class D. C’est vrai, on est plutôt du côté de la transparence que de la chaleur, mais ce parti pris ne se montre jamais caricatural, bien au contraire.
Sur le grand (et long) show final de Transformers 3,la face cachée de la Lune 3D, le Pioneer SC‑LX56 se montre ainsi impressionnant d’aisance sans jamais devenir fatigant. L’intégration des canaux surround est impeccable et les voix très lisibles, même au milieu de la bataille. Une belle performance que l’on doit aussi à une excellente gestion des basses fréquences, sur les enceintes principales ou le caisson.
Quant à son processeur vidéo, sans être au niveau des meilleurs appareils actuels, il se montre suffisamment efficace pour désentrelacer et mettre à l’échelle un DVD pour un vidéoprojecteur Full HD dans de bonnes conditions, et ses réducteurs de bruit permettent de rattraper certains défauts caractéristiques des fichiers très compressés en provenance d’un lecteur Blu‑Ray.
Dans l’absolu, il est encore possible de faire mieux que le Pioneer SC‑LX56, notamment en matière de puissance pure et de traitement vidéo, mais la convivialité et le niveau de performance offerts par ce nouveau Pioneer le place parmi les modèles incontournables de sa catégorie !