le 13 mars 2024 - 10h19

Sueurs froides, vertiges de la 4K

Du générique en spirale, conçu par Saul Bass, à la fameuse séquence du clocher de la mission espagnole, Sueurs froides est sans doute l’un des chefs‑d’œuvre d’Hitchcock, un film à tiroirs qui peut se voir comme une histoire d’amour, un récit d’aventures, un film criminel et une odyssée psychanalytique à l’intérieur de soi.

A
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Sujet au vertige (d'où le titre orginal, Vertigo), l’inspecteur Scottie Ferguson (James Stewart, pour son quatrième et dernier film avec Hitchcock) est congédié. Un jour, il croise l’un de ses anciens amis qui lui propose d’enquêter sur sa femme, Madeleine (Kim Novak, dans son rôle le plus marquant avec L’homme aux bras d’or de Preminger), dont la santé mentale semble fragile. Scottie accepte et ne tarde pas à rencontrer Madeleine, dont il tombe immédiatement amoureux. Mais la jeune femme éprouve une fascination morbide pour sa grand‑mère, Carlotta Valdez, et possède une tendance suicidaire. Scottie parviendra‑t‑il à éviter le pire ?

 

Un formidable film à tiroirs

Un film matrice aussi dont on retrouvera les traces dans Pulsions (Brian De Palma, 1980), Obsession (Brian De Palma, 1977) et autre Syndrome de Stendahl (Dario Argento, 1996)Pourtant, à sa sortie en 1958, le film n’obtint pas le succès escompté et déconcerta le public. Dans ses entretiens avec Truffaut, Hitchcock imputa une partie de cet échec à l’âge de James Stewart, 50 ans au moment du tournage, trop vieux pour rendre crédible la passion qui l’unit à l’icône glaciale qu’était Novak.

 

L'édition standard 4K de Sueurs froides (a priori dénuée de HDR Dolby Vision) est attendue chez Universal le 26 juin prochain. Accès précommande en cliquant juste ici.

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