Le réalisateur des deux derniers James Bond (Skyfall et Spectre) explique : « Le film déroule dans le nord de la France au printemps 1917, juste au moment où les Allemands se sont retirés de la ligne Hindenburg récemment construite et très fortifiée. Un matin, les troupes britanniques se sont réveillées et ont constaté que les Allemands avaient tout simplement disparu. Il y eut une période d'incertitude terrifiante : s'étaient‑ils rendus, s'étaient‑ils retirés ou étaient‑ils en embuscade ? C'est à travers ce paysage en grande partie abandonné et brisé que nos deux hommes vont avancer. Les Allemands avaient tout détruit, incendié les villes, pris la plupart des civils, abattu les arbres et laissé derrière eux des pièges, des tireurs d’élite et quelques surprises inattendues ».
Expérience immersive
Sam Mendes renchérit : « Le film est essentiellement linéaire et passe par une très grande variété de lieux différents. Des tranchées au No Man’s Land en passant par la campagne, les terres agricoles, les vergers, les rivières, les bois et les villes bombardées. Il témoigne des destructions stupéfiantes causées par la guerre, mais c’est pourtant une histoire fondamentalement humaine de deux soldats jeunes et inexpérimentés qui font une course contre la montre. 1917 adhère donc davantage à la forme d'un thriller qu'à celle d'un film de guerre conventionnel, c'était fondamentalement un choix émotionnel. Je voulais faire chaque pas avec ces hommes, respirer chacun de leur souffle. Il devait être viscéral et immersif. Ce qu'on leur demande de faire est si difficile que c'est presque impossible. Le film est conçu de manière à vous rapprocher le plus possible de cette expérience ».
Un défi d’autant plus fou que le long métrage en un seul plan‑séquence (voir extrait de making of ci‑dessous) devrait durer 1h50. En France, il faudra attendre le 15 janvier 2020 pour le découvrir dans les salles.