Flic efficace et respecté, mari aimant et fidèle, Ferrot (Montand) ressemble à une machine que rien ne semble pouvoir gripper. Pourtant, un soir, il succombe aux charmes d’une jeune Italienne, Sylvia (Stefania Sandrelli). Mais il ignore que celle‑ci a déjà un amant, le commissaire Ganay (François Périer) qui, à l’occasion d’une rixe, la tue accidentellement quelques jours plus tard. Chargé de l’enquête, Ferret se rend vite compte que les preuves qu’il accumule le désignent comme coupable idéal. Il va alors tout faire pour retrouver l’autre homme. Mais le temps est compté.
De vrais polars
Construit selon une mécanique scénaristique implacable et haletante, Police Python 357 constitue l’un des grands polars français des années 70. Réalisé par Alain Corneau (Les choix des armes), le maître du genre qui, de France S.A qu’il réalise en 1973 au Cousin en 1997, n’a jamais trahi son amour du polar. Nourri aux films noirs américains et à ceux de Jean‑Pierre Melville, il fut pendant longtemps l’un des rares cinéastes français contemporains à signer de vrais polars.
Disponible au sein de la collection Make my Days ! (#48) par J‑B Thoret chez Studiocanal le 28 juin prochain, avec en bonus la préface de J‑B Thoret (8 minutes), le film revu par Jean Ollé‑Laprune (42 minutes), 3 minutes sur le tournage du film et un extrait de l'émission Le Club avec Alain Corneau (6 minutes).
