le 23 octobre 2023 - 10h58

Plus de la moitié de la population mondiale équipée en smartphone

Malgré l’extension de la 5G, certaines régions du monde comptent encore sur la 3G (et même la 2G) pour leurs communications mobiles. Toutefois, plus de la moitié des individus présents sur Terre possède un smartphone dans la poche.

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Selon un récent rapport de la GSM Association, plus de la moitié (54%) de la population ‑soit 4,3 milliards de personnes‑ possède un smartphone. Et parmi les 4,6 milliards qui utilisent l’internet mobile, 4 milliards le font sur smartphone, alors que les 600 millions d'individus restants (8% de la population mondiale) y accèdent avec un téléphone mobile « à l’ancienne ».

 

Zoom sur l'internet mobile mondial

69% des possesseurs de smartphone utilisent internet avec un appareil compatible 4G, alors que 17% le font avec un appareil 5G, surtout en Amérique du Nord et en région Asie de l’Est & Pacifique. Toutefois, 69% des smartphones utilisés pour accéder à internet en Afrique sub‑saharienne et 33% au Moyen‑Orient et Afrique du Nord, sont seulement compatibles 3G. Un signe que les réseaux 3G (et même 2G) sont encore importants pour des millions d’utilisateurs dans les pays à revenus faible et moyen. La couverture mobile haut débit n’a pas beaucoup évolué cette dernière année, avec 95% de la population mondiale à proximité d’un réseau idoine. Les 5% restants n’ont toujours pas accès à ce réseau, soit 400 millions de personnes.

 

La parole à Mats Granryd, directeur général de la GSMA

« Le mobile est le moyen principal ‑et, dans la plupart des cas, le seul‑ par lequel la plupart des personnes des pays à revenu faible et moyen accèdent à internet, note Mats Granryd, directeur général de la GSMA. Le ralentissement du taux de croissance de l'adoption d'internet mobile est préoccupant. Le manque de connectivité privera des milliards de personnes de l'accès à des services essentiels et à diverses opportunités de générer de revenus, impactant probablement de manière disproportionnée les utilisateurs plus pauvres, moins éduqués, ruraux et les femmes. Alors que la crise du coût de la vie et la montée des urgences liées au climat affectent davantage ces groupes, il est urgent d'accélérer l'inclusion numérique et de lever les barrières pour éviter que la fracture numérique ne continue de s'élargir ».

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