À cette occasion, le metteur en scène Guy Ritchie retrouve son acteur fétiche Jason Statham avec qui il a déjà tourné Arnaque, crimes et botanique, Snatch et Revolver.
Trop entraîné pour être honnette ?
Le comédien reprend, en beaucoup plus costaud, le rôle que tenait à l’époque Albert Dupontel. Celui d'un convoyeur fraîchement engagé par une compagnie de transport de fonds de Los Angeles. Très vite, il surprend tous ses collègues par son sang‑froid face aux assauts de braqueurs expérimentés. Est‑il vraiment ce qu’il prétend être ?
Western survolté
Le film repose sur un scénario librement réadapté du film de Boukhrief, dont certaines séquences et péripéties sont néanmoins très proches du Heat de Michael Mann. On pense aussi beaucoup pour certains personnages aux films de Sergio Leone. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Guy Ritchie a choisi de confier un second rôle déterminant à Scott Eastwood, fils de Clint, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
Acteurs époustouflants
L’action est brutale et nerveuse, entrecoupée de moments plus posés. Une mise en scène qui n’a pas la profondeur de celle de Michael Mann mais qui reste néanmoins précise, efficace et bénéficie d’une lumière magnifique. Statham y est comme un piranha dans l’eau, parfaitement terrifiant dans la peau d’un personnage impitoyable dégageant une puissance incroyable. Les seconds rôles sont eux aussi parfaitement stupéfiants, de Jeffrey Donovan en passant par Josh Hartnett ou encore l’excellent Holt McCallany.
Un thriller de haute volée captivant qui, s’il est un tout petit peu trop long (trop longue séquence exposition), renoue avec un genre et un ton que l’on aimerait voir plus souvent. Sortie aujourd'hui 16 juin.