Dans un futur proche, l’humanité s’adapte à un environnement synthétique qui conduit à mener des transformations et mutations corporelles. Un célèbre artiste, Tenser (Viggo Mortensen), aidé par sa partenaire Caprice (Léa Seydoux), monte ainsi des performances où il met en scène la métamorphose de ses organes. Timlin (Kristen Stewart), employée du registre national des organes, scrute de près les activités du duo Tenser/Caprice qui inquiètent les autorités.
Directement en compétition officielle
Huit ans après Maps to the Stars, son dernier long, le Canadien David Cronenberg accouche du scénario et de la mise en scène d’un nouveau récit barré : Les crimes du futur. Le film, en substance déjà événement, le devient d’autant plus que l’œuvre est directement accueillie à Cannes 2022 en compétition officielle. Cela avait d’ailleurs été le cas pour Maps to the Stars.
Dans la veine de Crash et eXistenZ
Outre Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart, le long métrage aligne au casting le Britannique Scott Speedman (Grey's Anatomy, You), l’Israélienne Lihi Kornowski (Losing Alice) ainsi que les Canadiens Tanaya Beatty (Yellowstone) et Don McKellar (Last Night, eXistenZ). La musique des Crimes du futur est par ailleurs signée Howard Shore (la trilogie Le Hobbit).
Les étranges images de la bande‑annonce de Crimes du futur confirment que les obsessions de Cronenberg ont la vie dure : on y décèle clairement des échos de plusieurs de ses films, les plus évidents étant Crash et eXistenZ.
Cronenberg s’est de plus accordé une petite coquetterie supplémentaire. Le titre Les crimes du futur (quelle étrange affiche au passage) est également celui d'un moyen métrage d'une heure que le réalisateur avait sorti dans les années 70… Les deux œuvres semblent, a priori, n'avoir aucun rapport entre elles.