Bons pour la santé mentale ou au contraire complètement néfastes ? Les réseaux sociaux n’en sont pas moins sous la menace de l’administration américaine. Souvenez‑vous, en octobre 2023, les ministres de la Justice de 33 États américains avaient porté plainte contre Meta (Facebook et Instagram) accusé de concevoir et développer des fonctionnalités malveillantes, qui ont rendu accro toute une génération de jeunes.
Dernièrement, c’est la ville de New York qui y va de sa propre plainte, attaquant en outre TikTok, Snap et Google, allez hop, prix de gros. Plusieurs agences de la ville attaquent donc les gros de la Tech pour nuisance publique et négligence, les accusant « d’alimenter la crise nationale de santé mentale des jeunes ».
Des réseaux sociaux pas si sociaux
La plainte explique que les fonctions des plateformes sociales (notamment les algorithmes de recommandation et les J'aime) rendent les jeunes utilisateurs accros et les manipulent à passer davantage de temps en ligne. Ce qui, en toute objectivité, est complètement vrai.
« Comme l'a fait l’administrateur de la santé publique avec le tabac et les armes à feu, nous traitons les médias sociaux comme d'autres dangers pour la santé publique et nous veillons à ce que les entreprises technologiques assument leurs responsabilités concernant leurs produits », a déclaré le maire de NYC, Eric Adams.
