À l’occasion d’un entretien avec Semafor au musée new‑yorkais Paley Center for Media, le co‑PDG de Netflix Ted Sarandos a donné son avis sur YouTube et sa popularité en croissance constante (voir YouTube pourrait dépasser Disney cette année).
Plus d'argent pour les créateurs de contenus sur Netflix
Selon lui, la plateforme demeure principalement gratuite et sert de vitrine aux créateurs et entrepreneurs souhaitant développer une idée. Sarandos remarque que YouTube ne rémunère pas ses créateurs directement, ne partageant qu’une portion de ses revenus publicitaires en fonction de la popularité de leurs œuvres. Ainsi, un contenu ne peut être monétisé qu’à condition de disposer d’au moins 1 000 abonnés et 4 000 heures visionnées sur les 12 derniers mois, ou 10 millions de shorts visionnés sur les 90 derniers jours.
Sarandos admet qu’il garde un œil sur les contenus de catégorie « Pro‑Amateur » (selon ses mots) de YouTube, afin de trouver des programmes intéressants à regarder, voire à produire. Il explique que Netflix pense pouvoir offrir à ces créateurs une meilleure option financière si leurs idées sont sélectionnées. « YouTube ne donne pas d’argent en avance à ces créateurs, ces derniers travaillent donc à leurs risques et périls », souligne le co‑PDG de Netflix.