le 30 janvier 2024 - 12h32

Le salaire de la peur sur Netflix, le teaser qui fait peur ! Malheur…

Netflix vient de dévoiler le premier teaser du « remake » du Salaire de la peur de Henri Clouzot. Franck Gastambide et Alban Lenoir succèdent à Yves Montand et Charles Vanel. Sofiane Zermani et Ana Girardot complètent le casting du film réalisé par Julien Leclerc. Force est de constater que ce dernier n’est ni Clouzot, ni Friedkin, et que ça se voit même dans un teaser de moins 2 minutes, où l’encéphalogramme de la tension reste désespérément plat comme une limande. 

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Voix off laconique, images d’explosion au ralenti, camions à la queue leu‑leu dans le désert et acteurs qui serrent les mâchoires en se regardant de travers… difficile de ressentir la moindre tension ‑encore moins émotion‑ en regardant ce teaser qui laisse dubitatif et questionne l’intérêt de tourner un remake du chef‑d’œuvre de Henri Clouzot, encore moins du film de William Friedkin dont on sent bien que c’est lui qui est dans le viseur du metteur en scène de Braqueurs.

 

Attention, vous êtes ciblé

Il était certainement plus question de hausse des salaires que de peur pour réunir les stars incontournables de la plateforme dans ce qui s’apparente déjà comme une succession de moments de bravoure sous testostérone, filmés façon clip de rap avec plein de bang bang et de boum boum.

 

À l'écran : Alban Lenoir, maître de la série B sur Netflix qui carbure au diesel avec AKA et Balle perdue, Gastambide qui le poursuit en attendant La cage, Sofiane Zermani en challenger. On sent bien que la cible n’est en aucun cas ceux qui ont vu l’original ou Sorcerer de Friedkin, mais bien les fans des comédiens et des productions phares hexagonales à streamer en masse et à oublier aussi vite.


Un remake incompréhensible

Seule question qui reste encore sans réponse : qu’apporte la caution du remake sachant que l’ambition artistique de faire mieux ou radicalement différent n’a visiblement même pas été envisagée par la production. On a juste envie de préciser aux scénaristes qu’aujourd’hui, un coup de drone pour transporter la nitro et c’était réglé.

 

À ce sujet, le synopsis officiel précise : « En plein désert, à proximité d’un camp de réfugiés, un puits de pétrole s’embrase, menaçant directement la vie des populations. Dépêchant des experts sur place, la compagnie qui exploite le site comprend qu’elle n’a qu’une seule solution pour éviter la catastrophe : provoquer, d’ici 24 heures, une explosion du puits de pétrole à l’aide de nitroglycérine. Contre une grosse somme d’argent, une équipe de choc est alors envoyée à 800 km de là pour convoyer 200 kg d’explosifs à bord de deux camions. L’équipe a désormais moins de 20 heures pour espérer rejoindre le puits de pétrole. 20 heures pour parcourir des zones hostiles contrôlées par des rebelles armés, traverser des champs de mines et conduire deux camions bourrés de nitroglycérine sur un terrain accidenté. La course contre la montre est lancée ».


Soyons fairplay et attendons le 29 mars pour faire ‑ou pas‑ notre mea culpa sur ce que sera vraiment le film.

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