En ce mois d’octobre 2023, une quarantaine de victimes se sont jointes à la plainte collective lancée en décembre dernier contre Apple (nous vous en parlions alors), qui a permis à son tracker AirTag de devenir « l'une des technologies les plus dangereuses et effrayantes utilisées par les harceleurs », dixit la plainte.
À noter que « harceleur » est notre traduction approximative de « stalker » dans le texte original, soit une personne qui vous suit à la trace à votre insu et dont l’action malveillante est justement aidée par ce genre de gadgets électroniques.
Apple cherche à faire annuler la plainte collective
La plainte explique que le nombre de cas criminels impliquant l’AirTag (nous vous en avons rapporté quelques‑uns déjà) ne cesse d’augmenter, et qu’Apple ne prend pas assez de mesures pour les contrer. « Les conséquences ont été aussi graves que possible : plusieurs meurtres ont eu lieu dans lesquels le meurtrier a utilisé un AirTag pour suivre la victime », ajoute le document.
Le harcèlement peut aussi induire des frais, par exemple pour faire fouiller son véhicule afin d’y trouver un AirTag dissimulé, ou même carrément déménager pour fuir le criminel. « Avec un prix de seulement 29 $, l’AirTag est devenu l'outil de prédilection des harceleurs et des agresseurs », précise la plainte.
De son côté, Apple devrait déposer une motion le 27 octobre prochain pour que la plainte collective soit tout simplement… annulée. Source : Ars Technica