Alors que tout le monde a aujourd’hui un avis sur l’intelligence artificielle, même le pape, il faut savoir faire preuve de discernement pour savoir qui vise juste et qui dit n’importe quoi. Et le cas qui nous intéresse ici concerne plutôt la seconde catégorie.
Marc Andreessen est un homme d’affaires américain qui réussit plutôt pas mal, il est même un des pionniers d’internet puisqu'il a notamment co‑fondé l'ancestral navigateur Netscape. Dans le cadre d’un podcast avec Chris Best, il a expliqué comment l’IA pourrait s’inscrire dans l’automatisation des domaines créatifs.
Un nouveau superpouvoir
« L'aspect outil créatif va être profond, a expliqué le capital‑risqueur. Quiconque est un créatif dans un domaine professionnel dispose tout à coup un nouveau superpouvoir. C’est absolument incroyable ce qu'il va être possible de faire créativement ». Jusque‑là, tout va bien. Voilà la suite.
Génère ton South Park
« La comédie a grandement besoin d'une renaissance, continue‑t‑il. Elle est essentiellement morte. Donc, l'histoire pourrait être racontée comme ceci : l'IA sauve la comédie. Et d’enchaîner avec l’exemple de South Park : Vous pourrez inventer des blagues et réaliser un dessin animé en à peine une demi‑heure, aussi bon que ceux qui, il y a 20 ans, nécessitaient une installation de production complète ».
Voilà qui va rendre heureux tous les artistes qui peaufinent leurs histoires et punchlines pendant des années. Et si vous pensez tout de même que l’IA a ses chances, évaluez donc son talent par vous‑même en demandant à ChatGPT de vous inventer une blague…
