En janvier dernier, le propriétaire d’une supérette à San Ramón au Costa Rica a remporté une victoire juridique face à une plainte de Nintendo. Son crime, nommer son magasin Super Mario, le genre de chose que n’apprécie pas du tout le géant japonais du jeu vidéo.
David Super Mario la supérette contre Goliath Nintendo la multinationale
Rappel des faits. L’homme avait déposé en 2013 le nom Super Mario pour sa supérette. Jusque‑là rien d’alarmant puisque Nintendo ne possède pas les droits de cette dénomination pour cette catégorie de commerces. Mais c’est quand le propriétaire a voulu renouveler le nom en mars 2024 que Nintendo s’est réveillé, arguant que la supérette vendait aussi des produits Nintendo, et que sa page Facebook utilisait l’image du personnage Mario pour sa promotion. Portée en justice, l’affaire est finalement allée en faveur du défendant, car le propriétaire n’a jamais vendu de produits officiels Nintendo (mais des contrefaçons, oui, allez comprendre…). En outre, le terme « Super » au Costa Rica est connu comme diminutif de « supermarché ».
Bref, une victoire de David la supérette contre Goliath la multinationale. Même si Nintendo a toujours la possibilité de faire appel.