Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a récemment nommé l’écrivain Maxime Chattam ‑auteur de romans policiers vendus à plusieurs millions d’exemplaires‑ à la tête de la commission du Fonds d’aide au jeu vidéo.
Les mots de l'auteur
« Je suis fier et honoré par ce mandat de président de la commission d’aide au jeu vidéo du CNC, afin de soutenir ces artistes, dont les talents méritent encore plus de lumière, déclare Maxime Chattam. Au‑delà de l’expérience purement ludique, le jeu vidéo est une forme d’expression pour les auteurs qui exige une créativité sans cesse renouvelée, un terrain d’inventivité rare dans le domaine de l’imagination, ce qui rend cet univers fascinant et attirant à mes yeux. Le jeu vidéo est art, et il se nourrit donc d’artistes en tous genres, que j’ai hâte de rencontrer à travers leurs projets, leurs visions ».
Plus fort que le cinéma et la musique cumulés
Le jeu est évidemment un art mais aussi un énorme business en France et dans le monde. Il s'agit un réalité du premier marché culturel mondial, représentant en 2019 deux fois le chiffre d’affaires cumulé de l’industrie du cinéma et de la musique. Un marché du jeu vidéo qui représentait 138 milliards de recettes en 2018 et devrait franchir la barre des 200 milliards d’ici 2023 dans le monde. En France, en 2020, année de confinement, le jeu a nettement progressé avec une croissance de CA de 11,3% à 5,3 milliards d’euros, données communiquées par le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs).
