Autant la première série de Nikola Lange, Derby Girl, avait quelque chose de sympathique du fait sans doute de ses côtés un peu brouillon et fauché assumés (OCS oblige !). Là, au contraire, Killer Coaster se montre vite soporifique et jamais vraiment drôle. Cette histoire de reine des forains pourchassée par un serial killer ne prend jamais. On rit peu des situations, les punchlines tombent souvent à plat et ce qui pourrait passer pour des références cinématographiques cache surtout des sparadraps de scénario.
Killer Queen
Alors bien sûr, le spectateur sera heureux de voir la famille Lamy (à l’origine de ce projet) réunie et l’on sent bien le plaisir qu’elles ont eu à jouer ensemble. Mais ce n’est pas une raison pour s’infliger 8 épisodes qu’on croirait écrits par Chat GPT tant ils sont prévisibles. La réalisation est à l’avenant : sans réelle imagination ni rythme. Les 8 épisodes semblent durer des plombes, alors qu’ils ne font que 30 minutes, c'est dire.
N’est pas Stranger Things qui veut
Reste qu’il faut tout de même souligner la direction artistique de la série. Killer Coaster se déroule durant la Coupe du Monde 1998 (ce qui n’est jamais vraiment exploité dans l’histoire, d’ailleurs) et le combo costumes/coiffures 100% d’époque est vraiment tordant. C’est assez drôle à voir et on comprend vite ce qu’est allé faire Alex Lutz (guest de luxe) dans cette galère. Un peu perdu, tout de même, il faut bien le dire. Mais cela ne fait pas une série. N’est pas Stranger Things qui veut…