le 09 octobre 2009 - 16h07

Tricia Helfer

Au dernier Festival de la Télévision de Monte-Carlo, Tricia Helfer illuminait chaque recoin de la salle d'interview. Souriante, avenante et passionnée, elle nous a raconté son voyage au cœur de la série culte à qui elle doit son début de carrière de comédienne fracassant (elle est aussi mannequin). Tricia Helfer, soit un Numéro 6 inoubliable.
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La série Battlestar Galactica est-elle votre première expérience d’actrice ?

 

Oui, à peu près mon premier travail en tant que comédienne ! J’ai été mannequin pendant dix ans, puis j’ai arrêté pour me consacrer à la comédie. Et c’est pendant la première année de cette reconversion que j’ai été choisie pour la série. Ma vie a alors totalement été bouleversée. Et pourtant, ce n’est pas une série de premier plan comme Les experts ou House. Elle ne fait pas des scores de 20 millions de téléspectateurs aux États-Unis… Mais son succès est planétaire. Tout le monde connaît Battlestar Galactica. C’est devenu un phénomène culturel, et je crois que pour ma première participation à une série TV, j’ai été pas mal récompensée. J’ai eu beaucoup de chance.

 

Vous avez consacré cinq ou six ans de votre vie à la série. Maintenant que celle-ci est terminée, quel bilan faites-vous de cette expérience ?

 

J’ai beaucoup appris et je suis toujours en train d’apprendre. Je ne crois absolument pas que je sois au maximum de mon potentiel. Tant que je continuerai à travailler avec des gens qui sont meilleurs que moi, je progresserai en tant qu’actrice, parce que je pourrai m’inspirer de leur talent.

 

Pourtant, au départ, votre entourage ne semblait pas vous encourager dans cette voie…

 

Au début, lorsque j’ai signé pour la série, une partie de mon entourage me disait que je n’allais pas beaucoup progresser dans la mesure où j’allais interpréter un robot. C'est un peu vrai… Mais ce qui m’a décidé, c’est que j’allais côtoyer des comédiens hallucinants comme Edward James Olmos. Là, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’aurais été stupide de refuser. De plus, mon personnage n’est pas un « simple robot ». J'ai beaucoup travaillé mon rôle.

 

Étiez-vous heureuse de découvrir la fin de la série ?

 

Vous savez, très tôt, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de chercher à savoir qui était réellement Numéro 6, sinon, je crois bien que je serais devenue complètement cinglée. Ronald D. Moore (le créateur de la série, NDLR) ne dévoilait rien et ne disait jamais rien à personne sur elle. Au moment de mettre un point final à l'aventure, je crois que j’étais comme tout le monde, totalement excitée et impatiente de connaître le dénouement. Pour ma part, j’allais enfin savoir le comment du pourquoi de ce Numéro 6. Et surtout pourquoi personne ne pouvait me voir… Cela a vraiment été un moment cathartique d'avoir enfin toutes ces réponses.

 

Un mot sur le dernier épisode…

 

Chaque acteur de la série a été surpris de manière différente par le dernier épisode. Personnellement, je suis restée KO sur ma chaise ! Un peu comme si je venais de recevoir un coup dans l’estomac. Pas d’une façon négative, mais parce que j’étais totalement époustouflée !

 

Qu’avez-vous fait depuis l’arrêt de la série ?

 

Depuis, j’ai tourné dans la deuxième saison de Burn Notice qui est la série N°1 sur le câble aux États-Unis. Ensuite, je vais être une guest-star sur Chuck, puis sur Warehouse 13, une nouvelle série SF. Il va aussi y avoir Human Target, une série Warner et Fox qui vient d’être achetée. C’est basé sur la vie de Christopher Chance, un ancien tueur à gage à la retraite qui devient un mystérieux garde du corps. Il travaille à son compte et prend différentes identités afin de protéger ses clients en danger de mort. Pour ma part, je pense que mon personnage sera récurrent. En gros, vous n’êtes pas prêts d’être débarrassés de moi (rires).

 

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