Vous attendiez‑vous au succès remporté par la saison 1 de la série ?
Pour être très honnête avec vous, je ne m’y attendais pas du tout et j’ai été singulièrement touchée par les témoignages d’affection des fans. Leur énorme participation et leur implication via les réseaux sociaux m’ont beaucoup impressionnée. Cela m’a donné encore plus d’énergie et de conviction pour la saison 2.
Quelles conséquences ce succès a‑t‑il eu sur la saison 2 ?
Nous avons pu aborder la seconde saison avec plus de confiance et les auteurs ont pu prendre plus de risque avec les intrigues. Au final, je crois que la saison 2 d’Orphan Black est plus noire et intense que la saison 1.
Vous incarnez de plus en plus de clones dans cette nouvelle saison. Comment faites-vous pour vous y retrouver ?
(rires) j’ai mes petits secrets à moi. Je parle beaucoup avec le showrunner et nous travaillions tous les nouveaux personnages en amont. Nous élaborons une personnalité, un vécu et une histoire à ce personnage. Je prends beaucoup de notes, c’est un travail passionnant pour un acteur. Au final, je finis par bien connaître le personnage avant de devoir l’interpréter devant la caméra. C’est plus facile.
TM : cela fait quand même beaucoup de rôles, et même parfois physiques. Tout cela n’est‑il pas trop épuisant ?
Je suis shootée à l’adrénaline quand nous tournons et je ne me pose pas de questions. Quand j’ai un moment pour m’asseoir, je m’endors quasi immédiatement. Mais je suis tellement passionnée par ce que je fais que je me stimule et je n’ai jamais l’impression que je suis en train de travailler.
Quel personnage préférez‑vous interpréter ?
Chaque personnage a son propre univers, c’est un peu comme si nous tournions chaque jour un film différent. Même si certains clones sont plus difficiles que d’autres à incarner, à cause d’un accent difficile à prendre par exemple, je les aime tous avec la même intensité.
À quoi faut‑il s’attendre pour la saison 3 de la série ?
Promis, je ne sais pas encore, mais j’ai déjà hâte d’y être !