Le fait d’incarner plusieurs personnages vous a‑t‑il rebuté ?
Non, bien au contraire. J’ai trouvé ça immédiatement excitant. Je crois que c’est le type de rôle que tous les acteurs rêvent de recevoir un jour dans leur boîte aux lettres.
L’avez-vous facilement obtenu, ce rôle ?
Non. Il a fallu que je passe quatre auditions avant de convaincre les producteurs de me confier le(s) rôle(s).
Comment faites-vous pour ne pas vous emmêler les pinceaux ?
J’utilise beaucoup la musique. Je me suis fait une playlist pour chacun de mes personnages. Je m’inspire des émotions précises que chaque chanson me procure. Ensuite, je me focalise sur les mouvements. J’invente, pour chacun des protagonistes, un style et une façon de bouger différente.
Vous est-il arrivé de tout mélanger ?
Ce n’était pas facile au début, mais j’ai grandi en faisant de l’improvisation et de la danse. J’ai donc une certaine facilité pour interpréter différents personnages de manière instantanée.
Comment expliquez-vous l’engouement pour la série dont vous tournez actuellement la saison 2 ?
Elle pose des questions passionnantes sur la condition humaine et se demande si, avec une mauvaise utilisation de la science, les hommes ne pourraient pas avoir une fâcheuse tendance à trop vouloir se prendre pour des dieux…