Comment avez-vous pris part à ce projet ?
La rencontre avec les gens de Disney s’est faite par l’intermédiaire de mon agent, qui est aussi celui de Bérénice Béjo et pour qui j’ai écrit le discours de la Cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes 2012. Et comme elle a déjà participé au doublage de Rebelle, nous avions des contacts.
Est-ce un exercice compliqué ?
D’abord, je réalise un rêve de gosse. J’ai toujours rêvé de prêter ma voix à un dessin animé Disney. Ensuite, il a fallu trouver la bonne voix, la bonne musique et coller à l’esprit du personnage. Nous avions d’ailleurs noté plusieurs grands traits définissant Baymax, dont « bienveillance » et « sourire ». Ensuite, il a fallu composer et répéter.
Aviez-vous malgré tout une marge de manœuvre ?
Tout est écrit et déjà calibré, j’arrive en bout de chaîne. Il y a malgré tout quelques petits moments de liberté pour les blagues en anglais qui ne passent pas forcément toujours très bien en français. Mais je dois avant tout servir l’histoire et le personnage.
Combien de temps de travail pour votre personnage ?
Deux à trois jours.
Et maintenant, à quand le doublage d’un film ou d’une série avec des comédiens réels ?
J’aimerais beaucoup, mais pour l’instant ce n’est pas prévu. Mais oui, pourquoi pas.