le 04 décembre 2008 - 16h15

Juliette Lamboley

À 18 ans, Juliette Lamboley a la tête sur les épaules. La ravissante comédienne est simple, décontractée et promise à un brillant avenir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite tant son rôle dans 15 ans et demi est révélateur d’un potentiel qu’on devine immense.
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Comment avez-vous décroché le rôle d’Églantine ?

 

C’est mon agent qui m’a appelé. Cela remonte à deux ans. Il m'a dit qu’il y avait un projet de long métrage pour moi avec Daniel Auteuil. Un premier rôle. L’histoire d’un père et de sa fille. Ensuite, je suis passée par l’étape des castings avec François Desagnat et Thomas Sorriaux, les deux réalisateurs. J’ai eu une très bonne impression. Puis j'ai fait une première lecture du scénario avec toute l’équipe du film, dont Daniel Auteuil.

 

 

Avez-vous tout de suite aimé l'histoire ?

 

En fait, j’ai fini par lire beaucoup de versions. Ce qui m’a immédiatement plu, c’est tout ce qui concerne les relations père-fille, parce qu’elles me rappelaient des choses personnelles. J’ai aussi adoré les visions. C’est une comédie burlesque qui me semble assez bien représentative de la jeunesse d’aujourd’hui.

 

 

Qu’appréhendiez-vous le plus ? Le fait de tenir pour la première fois un rôle principal ? Ou de jouer avec Daniel Auteuil ?

 

Je n’y ai pas du tout pensé. Ce qui me faisait le plus peur à la lecture du script, c'étaient les scènes importantes et celles où l'on devait faire passer beaucoup d’émotion. En fait, juste avant le tournage, on a la trouille et on ne sait pas si on va réussir à bien jouer ces scènes-là.

 

 

Comment travaillez-vous ?

 

J’essaie d’avoir le contrôle. Je répète beaucoup pour que tout soit naturel le jour J. C’est paradoxal, mais je travaille énormément en amont pour arriver à être spontanée.

 

 

Comment s’est déroulé le tournage ?

 

Franchement, c’était génial. Tout le monde était soudé et détendu. Bonne expérience.

 

 

Qu’est-ce que le film vous a appris ?

 

Le fait de jouer avec Daniel Auteuil m'a énormément appris. Même si ce que je viens de dire est un épouvantable cliché, c’est la pure vérité. Les jours où je devais jouer sans lui, j’étais beaucoup plus stressée.

 

 

Qu’avez-vous pensé du film une fois terminé ?

 

Je l’ai vu un an après l’avoir tourné. J’ai immédiatement senti ce qui n’allait pas, mais j’ai été agréablement surprise.

 

 

Qu’attendez-vous de ce métier ?

 

Rien (rires). Je veux prendre du plaisir. Je ne veux pas être malheureuse en attendant près de mon téléphone qu’il sonne. Je veux à ce moment-là pouvoir faire autre chose. C’est pour ça que je continue mes études. Je fais une fac « d’humanité ». C’est de la philo, des langues, de l’art et du grec ancien. C’est un tronc commun hypergénéral qui ouvre sur beaucoup de choses.

 

 

Et au cinéma, vers quel type de rôle aimeriez-vous aller ?

 

Des rôles sombres et tourmentés (rires). Je suis capable de me transformer complètement pour un personnage. Mais chaque chose en son temps (rires). Là, je vais bientôt signer pour un film important en langue anglaise. Donc tout se passe bien pour moi.

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