Est‑ce le succès de la série de votre compagne (il est marié depuis 1988 avec Kyra Sedgwick, héroïne de la série The Closer : L.A enquêtes prioritaires) qui vous a donné envie de faire de la télévision ?
Le succès non, mais j’ai beaucoup appris en la regardant travailler tous les jours sur sa série. Ça m’a donné envie de m’intéresser au format, alors qu’auparavant, je n’étais pas du tout consommateur.
Pourquoi avoir choisi Following ?
L’histoire, le personnage et Kevin Williamson (créateur et scénariste de la série, scénariste de Scream, NDLR). Quand j’ai discuté de la série avec lui, j’ai compris qu’il savait ce qu’il faisait. Contrairement au cinéma où le réalisateur est le patron, quand vous faites une série, c’est le scénariste qui compte, c’est lui qui décide. Il est essentiel que vous soyez en phase lui.
Comment vous êtes‑vous préparé à interpréter Ryan Hardy, ce profileur du FBI ?
Je me suis plongé dans l’histoire du FBI, j’ai rencontré de vrais profileurs et j’ai lu énormément de choses sur les méthodes qu’ils utilisent pour pourchasser les tueurs en série. J’ai aussi regardé pléthore de documents sur le sujet. Je me pose mille questions avant de tourner.
Par exemple ?
Si mon personnage écrit, je me demande s’il utilise un stylo à bille où un crayon à papier. Si mon personnage bois, je dois savoir pourquoi. J’imagine aussi quelles musiques il écoute et je me fais une playlist. À la fin, je sais qui je suis quand j’arrive sur le plateau !
La violence singulière de la série vous a‑t‑elle fait hésiter ?
Non, car Following est davantage un thriller qu’une série d’horreur qui traite de tueurs en série.
Auriez‑vous accepté d’interpréter le personnage de Joe Carroll (James Purefoy), le « gourou » des tueurs en série de Following, si on vous l’avait proposé ?
Non (sourire).