le 09 décembre 2011 - 18h50

Felicity Huffman

Les Desperate Housewives vont bientôt quitter définitivement Wisteria Lane au terme d’une huitième et dernière saison. L’occasion de dresser un petit bilan avec Felicity Huffman, en visite au dernier Festival de la télévision de Monte‑Carlo. Un retour sur la série, ses partenaires et Lynette, son personnage culte.
A
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Pensez-vous que Desperate Housewives devrait continuer encore longtemps ?

 

J’aurais aimé deux saisons supplémentaires. Mais pour être très honnête, je suis un peu fatiguée (rires).

 

Que pensez‑vous de l’évolution des personnages dans la série ?

 

Je ne vais parler que pour mon personnage. Très sincèrement, je trouve que Lynette est devenue plus intéressante ces derniers temps. Les problèmes qu’elle rencontre avec Tom et son mariage, qui est sérieusement menacé, sont des éléments inédits et passionnants. Ce n’est pas drôle en soit, mais c’est très intéressant à jouer.

 

Marc Cherry, le créateur, collabore‑t‑il encore vraiment à la série ?

 

Pas vraiment. Il est en train de travailler sur le pilote d’une nouvelle série, ce qui préfigure déjà l’arrêt de la nôtre. Il faut donc que tout le monde se prépare à dire au revoir aux Desperate Housewives.

 

Après une saison 6 décevante, la 7 remonte la barre. Est‑ce dû à une nouvelle équipe de scénaristes ?

 

Nous avons un nouveau showrunner, et il est bon, même si Marc nous manque…

 

Avez-vous, vous les comédiens, la possibilité de collaborer aux scénarios ?

 

En tant qu’actrice, je n’ai pas beaucoup d’idées (rires). Bon, Teri et Eva ont des idées et elles suggèrent souvent des choses aux scénaristes. Moi, je me manifeste quand je ne comprends pas mon texte (rires), et ou quand je ne vois pas où ils veulent en venir (rires).

 

Pensez-vous déjà à « l’après‑Desperate Housewives ? »

 

Oui, et parfois, c’est un peu inquiétant. Quand vous avez passé autant de temps dans une série aussi populaire que Desperate, il se peut que vous ne trouviez plus jamais un rôle aussi important. Donc je pense passer à un rôle d’agent immobilier ou d’esthéticienne. On ne sait jamais (rires)…

 

Est-ce que Desperate Housewives a changé le monde de la télévision américaine ?

 

Grâce à la série, les producteurs à Hollywood ont compris que les femmes pouvaient tenir la barre d’une série, que c’était viable et même aussi synonyme de succès. Il n’y a qu’à voir The Good Wife, The Big C, etc. Et avant la série, les comédiennes américaines étaient bonnes à jeter aux oubliettes dès qu’elles avaient atteint l’âge de 40 ans. Maintenant, je pense que l’âge limite a augmenté. Aujourd’hui, j’aimerais croire qu’on peut tenir jusqu’à 50 ans, il faut que je m’accroche (rires).

 

Quelle serait la fin idéale de Desperate Housewives ?

 

J’aimerais une bonne vielle scène à l’ancienne, une sorte de duel au pistolet comme dans un western, je serais sur mon cheval et je tirerais dans tous les sens ! À la fin, mon personnage serait abattu ! Ce serait drôle. Avec ça, vous devez comprendre pourquoi ils ne me demandent jamais de donner des idées pour les scénarios (rires).

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