Comment décrire Billions à quelqu’un qui ne l’a jamais vue ?
C’est l’histoire de la lutte fratricide entre deux hommes qui ont une approche radicalement différente du capitalisme. Le premier est Chuck Rhoades (Paul Giamatti), le procureur fédéral de New York qui va tout faire pour stopper le business du second, persuadé qu’il est corrompu. Le second justement, c’est Bobby Axelrod, le golden boy milliardaire que j’incarne.
Le clash entre votre personnage et celui campé par Paul Giamatti est‑il inévitable ?
Oui et j’adore ça. C’est un peu comme si la série mettait en scène des super‑héros à Wall Street. Tout le monde est puissant, politiquement ou bien financièrement. Tout le monde est intelligent et utilise son cerveau pour manœuvrer l’autre. Dès que quelqu’un est blessé, que l’on pense qu’il ne va pas se relever, il riposte de façon encore plus virulente, exactement comme cela pourrait se passer dans un film de super‑héros. Mais ce n’est pas cartoonesque comme peut l’être ce genre de film.
Pensez-vous que Billions soit représentative de ce qui se passe réellement dans le milieu de la finance aux États‑Unis ?
C’est une sorte d’exposé de l’Amérique de Trump : le culte du pouvoir et de l’argent. Nous essayons de comprendre ce qui motive ces hommes et ces femmes qui animent le monde de la finance.
À quoi doit‑on s’attendre pour la saison 2 ?
C’est toujours la rivalité entre les deux hommes mais elle va atteindre cette fois des sommets de machiavélisme. C’est une véritable partie d’échecs entre deux personnes à l’ego surdimensionné, déterminées, paranoïaques et amorales, prêtes à tous les coups pour se détruire.