Bons pour la santé mentale, ou au contraire complètement néfastes ? Les réseaux sociaux n’en sont pas moins sous la menace de l’administration américaine. Les ministres de la justice de 33 États américains ont en effet récemment porté plainte contre Meta ‑Facebook et Instagram‑ accusé de concevoir et développer des fonctionnalités malveillantes, qui ont rendu accros toute une génération de jeunes.
Vers plus de protection des enfants sur les réseaux sociaux
Point d’orgue d’une enquête qui a démarré il y a près de deux ans, cette plainte de plus de 200 pages accuse Meta d’exploiter les jeunes utilisateurs pour son profit, et de ne pas prévenir le public des dangers que posent ses applications auprès des enfants.
Au centre de la plainte, la non‑observation du Children’s Online Privacy Protection Act de 1998 qui interdit les sociétés de média de récolter les données des enfants de moins de 13 ans sans le consentement de leurs parents. Le document cite une enquête montrant que 40% des enfants entre 9 et 12 ans utilisent Instagram quotidiennement.
Meta est déçu
Meta a déclaré être « déçu » par cette attaque judiciaire : « Plutôt que travailler de manière productive avec les entreprises de l'industrie pour créer des normes claires et adaptées à l'âge pour les nombreuses applications utilisées par les adolescents, les procureurs généraux ont choisi cette voie », a déclaré la société. Affaire à suivre.
