Le co‑PDG de Netflix Ted Sarandos a récemment rebondit sur les propos du réalisateur, les remixant quelque peu au passage (il évoque ainsi le prix des films dans leur ensemble, plutôt qu’uniquement la partie effets visuels), et mettant en avant l’augmentation de la qualité plutôt que la réduction des coûts.
Ted Sarandos Vs James Cameron : des points de vue pas si éloignés
« Il y a énormément d’enthousiasme autour de ce que l’IA peut apporter aux créateurs de contenu, a répondu Sarandos lors de la dernière annonce de résultats trimestriels, quand un analyste l’a questionné au sujet de la peur vis-à-vis de l’IA, qui diminue dans l’industrie. J’ai aussi lu l’article sur ce que Jim Cameron a dit à propos de rendre les films 50 % moins chers. Je reste convaincu qu’il y a une opportunité encore plus grande : rendre les films 10 % meilleurs. Aujourd’hui, nos talents utilisent déjà des outils d’IA pour faire des références de décors, de la prévisualisation, de la préparation de séquences VFX, de la planification des prises de vues, toutes sortes de choses qui améliorent le processus. Traditionnellement, seuls les projets à gros budget avaient accès à des effets visuels avancés comme le rajeunissement numérique. Aujourd’hui, ces outils alimentés par l’IA permettent à des films à plus petit budget d’accéder à de grands effets spéciaux à l’écran ».
En somme, malgré une amorce de surenchère, Sarandos dit la même chose que Cameron. Et pendant ce temps‑là, le prix de l’abonnement de Netflix continue de grimper…