Le cabinet Hub Entertainment Research a mené sa première étude auprès de 2 540 Américains âgés de 6 à 74 ans, à propos de l’IA dans les loisirs, montrant une conscience grandissante du public à son sujet, mais une connaissance encore limitée de la génération de contenus par des machines.
La création est humaine, la technologie et l'exécution sont IA
On apprend ainsi que 70% des interrogés connaissent le terme « IA générative », et que 57% ont déjà utilisé un outil comme ChatGPT. Toutefois, seuls 18% se sentent « très confiant » de pouvoir explique à quelqu’un ce qu’est l’IA générative et la manière dont elle fonctionne. Deux tiers des répondants s’inquiètent des deepfakes indétectables et de la perte potentielle de vie privée, alors que 57% s’inquiètent de la perte d’emploi au bénéfice de l’IA, une crainte présente même parmi ceux qui pensent que l’IA pourrait faire du bien à la société. En général, les sondés préfèrent que les humains s’occupent des tâches créatives comme les scénarios, les dialogues et la musique. Cependant, ils n’ont pas de problèmes à voir l’IA prendre en charge des sujets plus techniques comme les effets numériques, l’écriture de sous‑titres ou de descriptions.
La parole à Jon Giegengack, directeur chez Hub Entertainment Research
« Les consommateurs ne comprennent pas encore pleinement l'IA, mais ils en savent suffisamment pour s'inquiéter de son impact sur la société et sur le divertissement en particulier, a déclaré Jon Giegengack, directeur chez Hub et l'un des auteurs de l'étude. Les studios et distributeurs devraient donner la priorité aux tâches avec lesquelles les spectateurs sont à l'aise (comme une meilleure découverte de contenu), et agir avec prudence concernant les tâches créatives où les consommateurs préfèrent de vrais humains. Plus important encore, ils devraient être transparents avec le public sur la façon et le moment où l'IA est utilisée ».
