« La plupart des acteurs savent qu'il y a chez Val quelque chose de différent qui attire le regard », confiait Oliver Stone à propos de l’interprète de l’icône de Jim Morrison dans son film The Doors réalisé en 1991. Dans ce biopic allumé, Val Kilmer, pantalon en cuir moulant et dégaine outrageusement sexy, embrase l’écran.
Des tournages électriques, à fleur de peau
Dans les années 90, la plus jeune recrue de la Julliard School (il intègre la prestigieuse école d’art dramatique à seulement 21 ans en 1981) enchaîne les collaborations avec des pointures comme Michael Mann (Heat, 1995), Michael Apted (le thriller Cœur de tonnerre, 1992), Tony Scott de nouveau avec True Romance (1993). Durant le tournage de Batman Forever (1995), l’ambiance est électrique entre l’acteur qui détient le rôle principal et le réalisateur, Joel Schumacher.
Val Kilmer, une carrière en dents de scie
Réputé difficile et perfectionniste, l’acteur suscite autant l’exaspération que l’admiration. John Frankenheimer ne souhaitera pas réitérer l’expérience infernale de L’île du Docteur Moreau (1997), tandis que Michael Mann n’aura cessé « d’admirer sa gamme, sa formidable variété dans sa capacité à posséder son personnage ». Ça passe ou ça casse, et malgré une carrière en dents de scie, Val Kilmer fait partie des plus grands.
Une carrière singulière à parcourir à travers le documentaire produit par A24, Val, qui met en scène quarante ans de la vie de Val Kilmer, disponible sur la plateforme Prime Video et en VOD en France.