Nombre d'artistes ont diversifié et investi une partie de leur argent dans les restaurants et les hôtels, dont l'acteur Robert De Niro. Un secteur fortement touché par la crise de Covid‑19, qui sévit plus que jamais aux USA et qui a visiblement mis à mal les finances de De Niro.
Les restos dans le potage
Si Rob de Niro n'était pas physiquement présent au tribunal de Manhattan (mais par Skype), son avocate Caroline Krauss a argué que les restaurants Nobu et le Greenwich Hotel, dans lesquels l'acteur de 76 ans a fortement investi, avaient pris de plein fouet la crise de coronavirus et subissaient des dommages conséquents suite à leur fermeture, soit 3 millions de dollars en avril et 1,87 million de dollars supplémentaires en mai. Et qu'il avait dû payer aux investisseurs 500 000 $ lors d'un appel de fonds, somme empruntée par De Niro à d'autres investisseurs, « parce qu'il n'a plus d'argent ».
Quel rapport avec le cinéma ?
On y vient… L'avocate a précisé que les recettes de The Irishman pour Netflix ont pour la plupart déjà été versées et qu'il n'obtiendra probablement « que » 2,5 millions de dollars en 2020 et 2021. Par ailleurs, un projet de film que De Niro devait commencer à tourner cet été en Oklahoma a été suspendu. Une situation complexe et inédite qui devrait pousser le comédien à tourner davantage de films à l'avenir (et c'est plutôt une bonne nouvelle pour nous), même si Hollywood connaît une baisse historique de près de 98% des tournages pour son deuxième trimestre 2020. De Niro aurait quant à lui commencé à baisser drastiquement ses dépenses personnelles.
Au final, même si De Niro peut encore compter sur de très (très très) confortables revenus pour le quidam, le juge de la Cour suprême de Manhattan a maintenu la limite de carte de crédit de son ex à 50 000 $ par mois plus 75 000 $ afin qu'elle puisse trouver une maison d'été pour leurs deux enfants, déclarant : « 50 000 $ par mois semblent être certainement suffisants pour éviter un préjudice irréparable ».