le 21 février 2017 - 14h43

Cyril Morin derrière la caméra, l'homme‑orchestre

Le massacre de Wounded Knee, un symbole de la cause amérindienne (The Activist, 2014). L'émergence du sida dans le New York des années 80 (NY84, 2015). L'activisme online ou la face sombre du net (Hacker's Game, 2016). Trois films de Cyril Morin ou la vision d'un Français qui vit entre Paris et Los Angeles sur une certaine Amérique. Des histoires américaines. Universelles aussi.

A
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On connaît peut‑être plus Cyril Morin en tant que compositeur, brillant touche‑à‑tout à l'aise avec tous les courants, tous les supports. Parmi ses premiers longs métrages, il y eut les bandes originales de Samsâra, la vallée des fleurs (Pan Nalin), La fiancée syrienne (Eran Riklis), La Petite Jérusalem (Karin Albou) ou encore Un cœur simple (Marion Laine). Puis la musique aux côtés de Madonna et du Français Mirwais. Ou encore le retour aux premières amours télévisuelles avec la musique des séries Mafiosa, le clan (Hugues Pagan) et Borgia (Tom Fontana). Sans oublier les albums personnels comme Western Pansori, mélange d'orchestre symphonique et de musique électronique. Mais quand Cyril Morin ne compose pas, il tourne. An American Trilogy est un projet cinématographique mené sur cinq années.

Après avoir fait le tour des festivals et récolté une floppée de prix, An American Trilogy est annoncée en Blu-Ray/DVD/VOD le 1er mars chez Media in Sync. En bonus, un entretien de 22 minutes avec le réalisateur. L'occasion de découvrir un cinéma singulier, un certain point de vue sur les notions d'engagement et de justice. De trangression aussi.

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