Zoolander 2
Dix ans se sont écoulés depuis la victoire de Derek Zoolander (Ben Stiller) face aux attaques intempestives de Mugatu (Will Ferrell). Mais après la mort accidentelle de sa femme, le mannequin le plus crétin de la planète, Zoolander a jeté l'éponge et s'est isolé du côté du cercle polaire. Hansel (Owen Wilson), son partenaire en loufoqueries, en a fait de même, si ce n'est la tribu polygame qui l'accompagne à l'autre extrémité du globe. Mais lorsqu'un assassin se met à décimer des pop‑stars célèbres, Interpol (département Fashion Police) fait immédiatement appel à eux...
Suite et frasques d'un people devenu has‑been, rendu à Rome pour retrouver son jeune fils et (accessoirement) percer le mystère de meurtres en série. De toute évidence, le come‑back de ce personnage emblématique des années 2000, né sous la hargne caustique de l'humoriste regretté Drake Sather, avait de quoi séduire. Mais Zoolander a quelque peu délaissé son narcissisme ridicule pour s'essayer à l'amour paternel. Sa bêtise décomplexée préserve les gags potaches, sans toutefois reproduire les saillies subversives et jubilatoires qu'elle déversait sur le petit monde grotesque de la mode dans le premier opus. Les caméos s'enchaînent comme à l'accoutumée (Sting, Susan Boyle, Katy Perry, Anna Wintour et consorts ont répondu à l'appel), mais la poilade tant attendue reste aux abonnés absents.