X-Men Apocalypse
La saga X‑Men continue de voyager dans le temps et Bryan Singer, de retour aux affaires depuis X-Men : Days of Future Past, en profite pour faire un stop dans les années 80 et nous présenter une nouvelle génération de super‑héros encore juvéniles, ceux‑là mêmes qui étaient les stars des premiers films (il faut suivre…).
On retrouve ainsi Charles Xavier/Professeur X et Raven/Mystique dans leur beau manoir, attentifs au plein épanouissement de leurs élèves un peu spéciaux. Parmi eux, Jean Grey/Phénix, Scott Summers/Cyclope, Peter/Vif argent et bientôt Kurt Wagner/Diablo. Une flopée de jeunes mutants encore débutants, aspirant à la maîtrise de leurs capacités pour assumer au grand jour leur vraie nature. Mais quelque part en Allemagne de l'Est, Erik Lehnsherr/Magnéto voit sa famille décimée. Ivre de douleur, il s'allie à Apocalypse, mutant ayant basculé du côté obscur de la Force. L'affrontement des deux camps paraît inévitable. Sur la route, ils croiseront un certain Wolverine, retenu par des militaires dans une base secrète…
Peut‑on voir cet énième X‑Men en y prenant encore du plaisir ? Assurément. Bryan Singer a le bon goût de reléguer les batailles en arrière‑plan pour se concentrer sur ses personnages et leur offrir une existence propre. Moins dans l'action pure (le film n'en manque pourtant pas) que le sentiment, cet opus fait la part belle à ses personnages et à leur sale caractère patenté. Avec une séquence à ne pas manquer et qui justifie à elle seule la séance : les fameuses 2 minutes à 3 100 images par seconde sur un Sweet Dreams déjanté façon Retour vers le futur. Et dire qu'on avait presque oublié que les X‑Men pouvaient être drôles.