par Carole Lépinay
23 juin 2011 - 17h33

Welcome to the Rileys

année
2010
Réalisateur
InterprètesJames Gandolfini, Kristen Stewart, Melissa Leo, Joe Chrest, Ally Sheedy, Tiffany Coty
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Depuis la mort accidentelle de leur fille, l’harmonie dans le couple Riley s’est progressivement délitée : Doug (James Gandolfini) entretient secrètement une liaison avec une serveuse, tandis que son épouse Lois (Melissa Leo) a choisi de s’emmurer dans leur résidence pavillonnaire de banlieue.

Un jour, Doug se rend à la Nouvelle‑Orléans pour affaires. Là, il fait la connaissance de Mallory (Kristen Stewart, Les Runaways), jeune strip‑teaseuse et prostituée. Il décide de la prendre sous son aile, recherche inconsciente de sa fille à travers l’adolescente paumée.

Premier film de Jake Scott (fils de Ridley et neveu de Tony), Welcome to the Rileys s’appuie avant tout sur un casting de premier choix afin d’élaborer un mélodrame relativement traditionnel. Formidable James Gandolfini, parrain mafieux des Sopranos métamorphosé en père meurtri. Quant à Kristen Stewart, l’héroïne de Twilight, on la découvre très à l’aise dans le rôle d’une adolescente rebelle, rôle auquel elle semble désormais abonnée.

Le cadre « fin de règne » de la Nouvelle‑Orléans ne pouvait pas mieux coller aux trajectoires blessées de ces personnages épuisés, souffrant tous de carences affectives. On peine malgré tout à saisir la possibilité d’un lien filial tant leurs points communs dépassent la coïncidence pure. Tout arrive avec une évidence trop peu arbitraire pour paraître vraisemblable.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
14/06/2011
image
DVD-9, 106', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Les premiers plans corsés en noir et fortement contrastés nous font craindre le pire. Eh bien pas du tout. Si la majeure partie du film baigne en effet dans une ambiance ultra‑sombre, parfois sur le fil voire extrême (aussi bien dans les noirs que dans les blancs), le rendu est toujours lisible, et même joliment défini. Une photographie plombée (terne ?), mais solide.
7
10
son
À film intimiste et introspectif, bande‑son sole ou limande (deux poissons délicieux, mais carrément plats !). Rien de spécial à noter dans cet océan de calme. Juste un peu plus d'ambiances et de détails en VF (une fois n'est pas coutume). On préférera toutefois le VO pour le jeu subtil des comédiens.
2
10
bonus
- Conférence de presse (14')
- Bandes-annonces (4')
Le réalisateur Jake Scott nous présente les prémisses de son film lors du 36e festival du film américain de Deauville en 2010. De l'information pure.
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