par Carole Lépinay
12 mai 2014 - 10h30

We Steal Secrets : la vérité sur Wikileaks

année
2013
Réalisateur
Interprèteaucun
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Fondé par l’informaticien d’origine australienne Julian Assange, le site Wikileaks a fait les beaux jours des grands quotidiens nationaux (le New York Times, le Guardian en tête de liste) lorsqu'au début des années 2010, il précipita l’Amérique dans une tempête médiatique sans précédent.

Pour Assange, la publication régulière d’informations jugées secrètes par les gouvernements concernés avait pour vocation d’entretenir la transparence à l’échelle internationale. Volonté obsessionnelle de révéler les failles d’ordre géopolitique et sociale aux communautés virtuelles, ou démarche utopique inexorablement vouée à la banqueroute dès lors que des sujets extrêmement confidentiels explosent à la face du monde, le projet faramineux de l’inaccessible leader australien (Assange déclina les demandes d’entretiens du documentariste et n’apparaît que par le biais de vidéos archivées) a su rassembler autant de partisans qu’ébranler la propension au camouflage de grands dirigeants politiques.

Le documentaire d’Alex Gibney (The Armstrong Lie, Gonzo : the Life and work of Dr. Hunter S. Thompson) ne néglige aucune faille disséminée sur le réseau, remettant, par ailleurs, en question l’infaillibilité du système de sécurité américain. La seconde partie du documentaire ne manquera pas de nous troubler quant à la personnalité déroutante du cybermilitant, autiste patenté, complètement converti à un monde numérique.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/04/2014
image
DVD-9, 124', zone 2
1.78
SD 576i (Mpeg)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour malentendants
8
10
image
Comme tout bon documentaire, celui-ci multiplie les sources (documents vidéos, photos, écrans d'insertion, interviews, images TV, etc.) et le fait de manière rigoureuse avec un maximum de clarté et de détail.
8
10
son
Il est rare qu'un documentaire de ce type profite d'un mixage 5.1. C'est pourtant le cas de celui-ci et le rendu est sacrément étoffé avec un jonglage efficace entre la musique, les effets ambiophoniques et les propos des différents protagonistes interviewés. On se croirait dans un véritable thriller.
0
10
bonus
- Aucun
RAS.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !