par Jean-Baptiste Thoret
01 mars 2012 - 12h01

Very Big Stress

VO
Visioneers
année
2008
Réalisateur
InterprètesZack Galifianakis, Judy Greer, Mia Maestro
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

La présence de Zach Galifianakis, le rouquin barbu et gaffeur de Very Bad Trip, suffit à nous donner envie de jeter un œil à ce Very Big Stress qui, contrairement à ce que laisse penser son titre, n’est pas une comédie déjantée de plus sur une bande de quarantenaires en quête d’émotions fortes.

Fable dystopique sur la déshumanisation de notre monde moderne, Very Big Stress se déroule dans une société alternative où le stress est devenu le quotidien des employés de la plus efficace des compagnies sur Terre, la Jeffers Corporation. Dans cet univers étrange et décalé, tout ressemble, mais tout dissemble. Ici, les employés explosent littéralement dans le cadre lorsque leur niveau de stress atteint un seuil trop élevé, sans que personne ne s’en étonne. Un jour, George (Galifianakis) consulte un médecin et découvre, consterné, qu’il développe les premiers symptômes du stress. Comment faire pour ne pas exploser ?

À la fois caustique, comique mais profondément tragique, Very Big Stress puise ses sources dans les films d’anticipation tels que 1984 ou Bienvenue à Gattaca, mais en exploite le versant absurde. Le personnage de dépressif qu’incarne George donne le ton de cette comédie critique qui vire au peu à peu au drame. Original et inattendu. L’une des bonnes surprises de 2011.

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blu-ray
cover
Visioneers
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
13/10/2011
image
BD-50, 95', toutes zones
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
L'ambiance aseptisée et désenchantée du film passe plutôt bien sûr cette version Blu-Ray, qui assure un niveau de précision remarquable des visages et des décors de la Jeffers Corporation. Visuellement, c'est subtil et efficace.
7
10
son
La bande-son n'est pas spectaculaire et joue, comme l'image, sur le côté dépouillé des ambiances et des situations. Les dialogues occupent donc le premier plan avec, en fond sonore, quelques postures musicales originales.
2
10
bonus
- Autour du film (15')
- Module sur le personnage de George (6')
- Module sur M. Jeffers (4')
- Bandes-annonces
Une interactivité franchement quelconque pour un tel film.
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