Versailles
Nina (Judith Chemla) et son jeune fils Enzo (Max Baissette de Malglaive) sont sans domicile fixe. Ils errent ainsi dans les rues de Paris, passant de squats en foyers. Un soir de grand froid, les services sociaux les récupèrent, épuisés par la faim et la fatigue, et les conduisent dans un centre d’hébergement à Versailles.
Une fois la nuit passée, Nina et Enzo traversent la forêt du château afin de rejoindre la gare. Là, ils tombent nez à nez avec un marginal, Damien (Guillaume Depardieu), qui vit en reclus dans une cabane isolée. Leur destin s’apprête à basculer.
Film qui dépeint la misère sociale et fait de Guillaume Depardieu le porte-parole désaxé et pseudo-rebelle d’une génération en perte de repères (rôle qui lui sied parfaitement). Outre le message humaniste et parfois démago, Versailles trouve sa juste mesure dans le rapport filial qui se crée entre deux personnages et la solidarité naturelle qui les unit. Un film marquant.