Vendredi 13
Un groupe d’adolescents accompagnés de leurs moniteurs s’installent à Crystal Lake, un coin de verdure ceinturé d’un lac, idéal pour les colonies de vacances. L’été s’annonce agréable et joyeux pour la petite bande de jeunes.
Néanmoins, une mystérieuse histoire d’enfant noyé hante les environs en apparence si paisibles… Très vite, l’Eden vire au cauchemar et les vacances de nos jeunes ados basculent dans l’horreur sanguinaire. S’ensuit une lutte sans merci pour tenter de survivre aux assauts d’un meurtrier implacable et masqué, répondant au nom de Jason Voorhees.
Le tueur du vendredi, bien connu pour son manque de complexité, remplit toutes les conditions d’un genre typique du cinéma d’horreur des années 1980, le slasher, initié par John Carpenter en 1978 avec Halloween. Il reste difficile, malgré l’aspect répétitif des situations et la somme de défauts qu’il cumule, de ne pas se laisser prendre au petit jeu pervers du chat et de la souris ou de ne pas profiter, impunément, de l’œil voyeuriste du tueur psychopathe.
Un petit plaisir coupable parfaitement assumé et une franchise diablement rentable qui donnera lieu à une dizaine de séquelles. Notons enfin que Steve Minner, le réalisateur, signera en 1998 Halloween 2, hommage brillant à son ancêtre.