par Éric Le Ven
14 mai 2015 - 15h36

Une merveilleuse histoire du temps

VO
The Theory of Everything
année
2014
Réalisateur
InterprètesEddie Redmayne, Felicity Jones, Emily Watson
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

1963, Angleterre. Stephen Hawking, brillant étudiant en cosmologie à l'Université de Cambridge, entend bien apporter une réponse au mystère de la création de l'univers. De nouveaux horizons s'ouvrent quand il tombe amoureux d'une étudiante en art : Jane Wilde. Jusqu'au jour où il découvre que la maladie de Charcot le rendra infirme dans les deux ans à venir. Mais grâce à l'amour indéfectible et au courage de Jane, qu'il épouse contre toute attente, Hawking va tenter de repousser l'inéluctable. Jane l'encourage alors à terminer son doctorat et à s'attaquer aux recherches sur ce qu'il a de plus précieux : le temps. Ensemble, ils vont révolutionner le monde de la médecine et de la science...

Après Alfred Hitchcock, Grace Kelly, Louis Zamperini (Invincible), Alan Turing (Imitation Game), Chris Kyle (American Sniper), Cheryl Strayed (Wild), c'est au tour du cosmologue Stephen Hawking d'avoir droit à son biopic.

Un portrait qui met en valeur l'intelligence et l'esprit pétillant du scientifique qui, au‑delà de sa maladie et de sa déchéance physique, a su conserver intacte sa foi en l'amour, son courage et sa persévérance pour prouver ses théories. Et dans ce rôle, Eddie Redmayne (remarqué dans la série les Piliers de la terre) est rayonnant.

On pourra reprocher des tas de choses au film, son académisme et son côté trop lisse notamment, mais l'histoire de Stephen Hawking reste particulièrement touchante.

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The Theory of Everything
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
02/06/2015
image
BD-50, 124', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais pour malentendants
8
10
image
Photographié par un Français, Benoît Delhomme (Chambre 1408, Des hommes sans loi, etc.), le film profite d'une plastique superbe. Le chef‑opérateur s'est amusé avec les lumières et les filtres colorés, pour baigner les protagonistes tour à tour dans les bleus, puis dans les rouges et dans une séduisante atmosphère de soleil couchant. Les contrastes, eux, sont maintenus avec fermeté d'un bout à l'autre et la définition se montre ciselée au possible.
8
10
son
Le mixage 5.1 ne fera pas partie des plus spectaculaires de l'année, mais la musique de Johann Johannsson mérite que l'on s'y attarde. Piano et cordes se disputent le devant de la scène et certains morceaux sont vraiment empreints de grâce. C'est le cas du titre d'ouverture (Cambridge, 1963) et de nombreux autres. Une musique chargée d'émotion que la VO DTS-HD Master Audio 5.1 restitue le mieux. La VF DTS est un cran au‑dessus en termes de volume et d'intensité.
3
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Scènes coupées commentées en option par le réalisateur (11')
- Featurette sur le tournage et le personnage principal (7')
- Copie numérique au format UltraViolet
- Bandes-annonces
Rien de sensationnel ne ressort de cette interactivité, pas même les commentaires audio du réalisateur, trop factuels pour vraiment capter l'attention.
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