Une famille très moderne
Kassie (Jennifer Aniston) est une jeune femme new-yorkaise qui s’est mise en tête de faire un bébé toute seule. Son meilleur ami Wally (Jason Bateman) n’est pas réjoui à l’idée qu’un donneur anonyme, Roland, soit à l’origine de l’insémination artificielle. Ainsi, lors d’une soirée célébrant la future grossesse de son amie, Wally, complètement ivre, parvient malgré lui à modifier les plans de la future maman en procédant à un échange de semence. Bye bye Roland, véritable cliché ambulant. Six ans plus tard, il fait la connaissance de Sebastian (Thomas Robinson), le fils de Kassie, qui lui ressemble étrangement. Allez savoir pourquoi.
Si la première moitié d’Une famille très moderne est inventive grâce au détournement de grossesse effectué par Wally (d’ailleurs, sa nature d’hypocondriaque névrosé atténue quelque peu la puissance mièvre du film), la suite troque définitivement son côté déjanté pour se focaliser sur le lien qui unit un père à sa progéniture. Sebastian ayant exactement les mêmes tocs et attitudes que Wally, parfait petit clone alimentant la teneur en miel doucereuse de cette comédie sans surprises.