Underworld 4 : nouvelle ère
Depuis des millénaires, lycans et vampires s'affrontent sans merci. De leur côté, les humains, autrefois préoccupés par leurs propres différends, décident de se liguer contre les créatures, qu’ils jugent nocives. Sélène (Kate Beckinsale, de retour), issue du clan des vampires, va alors tenter le tout pour le tout afin de libérer sa fille des expérimentations scientifiques qu'elle subies. Un redoutable combat commence.
Après Le soulèvement des lycans (Patrick Tatopoulos, 2009), Lens Wiseman, créateur de la franchise, accouche d’un scénario gavé d’incohérences (la progéniture de Sélène déboulant de nulle part alors que celle‑ci sort tout juste de cryogénisation) et laisse aux réalisateurs Mans Marlind et Björn Stein (Le silence des ombres) le soin de bricoler une esthétique gothique factice, confrontation vampires/loups‑garous oblige.
D’une séquence d’action à l’autre (elles tournent à plein régime, à défaut de réels enjeux dramatiques), le film témoigne surtout d'une vraie pauvreté formelle, proche de celle d'un clip vidéo tonitruant et peu inspiré. Et dire que ce navet s’achève sur la probabilité d’une suite. Au secours !