Un seul deviendra invincible - Boyka
Après la prison, Yuri Boyka replonge dans les arènes underground et les combats illégaux pour racheter la liberté d'une jeune femme sous le joug de la mafia russe.
Cette série B décervelée repose sur un scénario anorexique et des personnages caricaturaux interprétés par des comédiens proches de la nullité. On sent bien l’intention des producteurs de renouer avec un genre rendu populaire dans les années 80/90 par Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, Chuck Norris et autre Jean‑Claude Van Damme, mais Scott Adkins n'a pas leur charisme, même si sa musculature et sa souplesse forcent le respect. Le réalisateur s’y attarde d'ailleurs copieusement, soulignant chaque coup par des ralentis et des effets sonores excessifs.
On sature très vite et on ne vous parle même pas des dialogues… Vous avez dit nanar ? Ce quatrième opus d’une saga inutile permet de réévaluer à la hausse Kickboxer et Bloodsport, c’est dire.