par Carole Lépinay
22 mars 2010 - 11h13

Un mariage de rêve

VO
Easy Virtue
année
2008
Réalisateur
InterprètesJessica Biel, Colin Firth, Kristin Scott Thomas, Ben Barnes, Kris Marshall, Kimberley Nixon
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Un jour, l’équilibre d’une famille traditionnelle anglaise se voit perturbée par l’arrivée de Larita (Jessica Biel, plutôt bonne), belle-fille et jeune femme désinvolte, vive et spontanée. Aux antipodes de la culture du clan Whittaker, menée à la dure par une matriarche revêche interprétée par une Kristin Scott Thomas en pleine forme, Larita peine à s’intégrer. Entre les préjugés des uns et la superficialité des rapports des autres, Larita doit enfin faire face au retour d’un passé peu reluisant qui va tout faire basculer.

Adapté d’une pièce de théâtre écrite en 1924 par Noel Coward, Un mariage de rêve confronte la haute société britannique et ses traditions figées à l’avènement d’une ère nouvelle, incarnée par Larita, femme libérée venue du Nouveau Monde, à la fois divorcée, pilote de course et passionnée par l’industrie automobile. Soit deux mondes que tout oppose et dont le film décrit la conflagration. Une critique souvent acerbe et drôle, mais qui ne parvient pas toujours à s’extraire de la caricature.

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dvd
cover
Easy Virtue
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
04/11/2009
image
DVD-9, 92', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
8
10
image
Une habile reconstitution du petit monde clos de la bourgeoisie anglaise. Les décors, les costumes, les lumières et la qualité de la photographie font un carton. Aucun accroc à ce tableau de famille capté avec beaucoup de classe. On apprécie le petit côté suranné qui n'interfère en rien sur le rendu final, toujours clair, net et précis.
7
10
son
Si la version française s'en sort haut la main question spatialisation, portée des ambiances et amplitude (tout comme les deux pistes stéréo d'ailleurs), la VO 5.1 est à privilégier pour le charme de ses dialogues originaux, pleins de fantaisie et d'humour acide. D'une manière générale, beaucoup de clarté et d'application dans la mise en relief des divers éléments de la bande sonore.
3
10
bonus
- Entretien avec Stephan Elliott (20')
- Scènes commentées
- Bandes-annonces
Stephan Elliott revient sur la genèse de son projet, soit l'adaptation de la pièce éponyme de Noel Coward en une fiction à la fois drôle, sarcastique, dotée d'un humour terriblement décalé. Il fait aussi allusion à une première version (muette) du film réalisé par Alfred Hitchcock en 1927. On apprend également que Stephan Elliott a souhaité arrêter le cinéma après avoir compris que Priscilla folle du désert (1994), son quasi premier film, serait sans doute le meilleur de sa carrière. C'est après une grave chute de ski, l'immobilisant pendant plusieurs mois, qu'il décida de reprendre le chemin des studios.
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