Un Anglais à New York
Sydney Young (Simon Pegg, Shaun of the Dead, Hot Fuzz), rédacteur en chef d’une revue artisanale à Londres, arpente les festivals de cinéma afin d’alimenter ses chroniques critiques. Grâce à une petite mésaventure survenue à la cérémonie des Bafta qui l’a rendu célèbre, Young est sollicité par une prestigieuse revue new-yorkaise, Sharps. Il apprend alors qu’il doit débuter au bas de l’échelle, mais est prêt à tout pour s’immiscer dans les coulisses du système. Derrière la profusion de strass et de paillettes, les histoires de sexe et les caprices des stars (Megan Fox parfaite, Transformers 2, Jennifer's Body) Young, gaffeur en chef, ne tarde pas à faire une rencontre qui va changer sa vie.
Comédie américaine efficace, fonctionnant à la fois sur le mode de l’ironie et du gag instantané, Un Anglais à New York constitue une bonne surprise. On remarquera avec plaisir les allusions aux grands classiques du cinéma (l’affiche du Mépris de Jean-Luc Godard dans le bureau du boss, La Dolce Vita de Fellini dansé et chanté dans un appartement ou sur un coin d’herbe), et l’éternelle confrontation du cinéma d’auteur (Young dans la peau du Britannique cultivé pourvu d’une maîtrise de philosophie) à celui d’Hollywood, mercantiliste et peu profond (Sodome et Gomorrhe selon le constat de Madame Kowalski, drôle de Polonaise propriétaire de la résidence de Young).
Un film sympathique derrière lequel se profile un amour sincère (agrémenté d'hommages) du cinéma.