Transformers : the Last Knight
Transformers, cinquième édition. Qui dit mieux ? Belle longévité pour des robots extraterrestres made in Hasbro qui se battent et se transforment, parfois les deux en même temps. Shia LaBeouf n'est plus là, remplacé par Mark Wahlberg, plus désabusé que jamais. Megan Fox non plus, même si la petite nouvelle, Laura Haddock, lui ressemble étrangement. Bref, il fallait un truc, un truc qui claque. Game of Thrones quoi. Attention, toute ressemblance avec une certaine série à succès est loin d'être fortuite…
Visiblement en manque d'idées fraîches pour renouveler une franchise qui n'intéresse plus grand monde, Michael Bay pond un prologue guerrier tout droit sorti de la série à succès de HBO, vaine tentative d'ancrer ses robots dans une mythologie épique. Rien n'y fait, une poignée de séquences plus tard, les combats reprennent à notre époque, alors qu'une bande d'enfants se retrouve coincée dans une rixe entre Autobots et forces de l'ordre. Une petite frondeuse en herbe qui n'a peur de rien prend les choses en main et ramène définitivement le film dans la trousse du jeune public.
S'ensuit un enchaînement de séquences vides de sens, montées à toute allure sur une trame invisible et affublées de bruitages atroces. Et puis arrive Anthony Hopkins, bref regain d'intérêt avant de sombrer définitivement dans un monde ouaté sans robots. Le rêve.